vendredi 23 octobre 2009

Dans la jungle, terrible jungle...

Hostile... c'est le premier mot qui me venait à l'esprit en pensant à la forêt amazonienne il y a peu. La sensation après 3 jours d'immersion dans le Parque Nacional Madidi est toute autre.
C'est un monde un peu particulier bien-sûr mais où on peut vivre en autarcie presque totale.

Commençons par quelques chiffres tout simples. Le parc Madidi, c'est 2.000.000 de km2, 44 % des espèces de mammifères d'Amérique, 38 % des amphibiens tropicaux, 10 % de toutes les espèces d'oiseaux répertoriées. Il se situe entre La Paz et Rurrenabaque, dans le nord de la Bolivie, et n'est accessible que par bateau.

Une fois qu'on est entré dans le parc et dans la jungle, on s'aperçoit que c'est certes un univers difficile, température étouffante, humidité proche des 100 %, quasiment aucun chemin pour circuler (il faut se frayer une route entre les arbres et les plantes) mais c'est aussi un univers peuplé et où tout est disponible à portée de main.
Côté animaux, des aligators, des anacondas, quelques jaguars, des pumas, des tapirs, des singes de toutes sortes, des oiseaux en pagaille comme ces magnifiques guacamayos rojos ou aras chloroptera (photos de meilleure qualité dans le lien photo), un grand moment de ce séjour en jungle, et des milliards d'insectes, Vous avez peur des araignées ? Abstenez-vous. La chasse est interdite bien-sûr, mais il reste la pêche, les termites, les larves, les vers que les locaux dégustent.

Et puis il y a les arbres qui se battent pour survivre, pour se protéger des prédateurs avec des aiguilles, des picots sur leurs troncs. Il y a les plus sympathiques qui donnent du lait, de la colle, des palmes pour construire des toits, des noix pour faire des bijoux, des lianes ou une écorce qui sent l'ail pour se protéger des moustiques, une autre écorce remède contre la diarhée... et il y a aussi ceux qui donnent du curare.
Côté plantes, on trouve celles qui procurent des antiseptiques ou des analgésiques, celles qui recueillent de l'eau de pluie.

Un monde à part, donc...

2 commentaires:

  1. Hmmm... j'étais tentée et séduite jusqu'au passage sur les araignées ;)
    J'espère que tu n'as pas chopé de nouvelles piqûres, 3 mois en Bolivie, ça finirait de pourrir ton programme !
    bizzz

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  2. A part quelques piqûres de moustiques, rien qui devrait me retenir. Départ pour le sud aujourd'hui. Bientôt le Salar d'Uyuni...

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