jeudi 8 avril 2010

Voila, c'est fini !

A l'aube du retour, j'ai essayé de selectionner quelques mots qui sont pour moi révélateurs de ce qu'a été cette année exceptionnelle :
découverte
insouciance
temps
plaisirs
rencontres
tranquillité
bonheur
énergie
Je crois qu'ils résument ce que vacances et voyage combinés sont pour moi maintenant.

J'ai très envie de rentrer pour revoir les proches, les amis, les anciens-nés et les nouveaux-nés. En même temps, ca me pince un peu le coeur, mais je sais maintenant que je repartirai un jour pour de nouvelles aventures de ce genre.

Rendez-vous à Paris, dans quelques heures...

mercredi 7 avril 2010

Qu'est-ce que tu as préféré (suite) ?

Pour bien finir les choses, petite suite à mon article du 27/11/2009 sur le classement des pays traversés.

Le résultat final de mon classement ultra-scientifique est donc :
1/ Pérou
Le Pérou a la chance de réunir tout : les paysages, la culture, les sites, les villes, les traditions...
2/ Bolivie
Idem Pérou
3/ Argentine
Des paysages grandioses, tout comme le Chili, mais moins d'intérêt historique ou culturel.
4/ Colombie et Equateur
Sûrement pas assez de temps passé en Colombie pour bien juger ce pays, mais le petit aperçu que j'en ai eu me laisse présager de très jolies choses.
L'Equateur : la vraie bonne surprise du voyage ; je ne m'attendais pas à me plaire autant dans ce pays dont j'avais une idée très floue.
6/ Chili
Le tremblement de terre m'a empêché de passer autant de temps que souhaité dans ce pays à part et d'y faire tout ce que je voulais y faire.
7/ Venezuela
Un pays plein de promesses mais une ambiance politique un peu lourde et un accueil à revoir.
Je ne vous ferai pas l'injure de classer l'Uruguay, le Paraguay et le Brésil où je n'ai passé qu'un jour dans chaque.

Voilà. Mais ce qui compte le plus, ce sont les impressions, les images, les sentiments, les ressentis du moment. Alors maintenant, à votre tour de les vivre...

mardi 6 avril 2010

Santiago mosaïque

Santiago est une mosaïque de quartiers ayant chacun sa personnalité.
Le centre, autour de la Plaza de Armas, cache encore quelques bâtiments anciens, malheureusement en voie de disparition et les grands magasins gagnent les rues piétonnes.
"Brasil" est un joli quartier fait de bâtiments de style gothique, principalement habités par des universités.
"Bellavista", au contraire, est le quartier tendance des restaurants, des bars, des magasins de souvenirs : petites maisons très colorées dans ce quartier qui monte. Pablo Neruda l'avait sûrement pressenti car il y avait sa maison, la Chascona, dans ce quartier qui n'était à l'époque, dans les années 50, qu'une friche industrielle.
Et pour faire comme toutes les grandes villes du monde, Santiago a son quartier d'affaires, "Las Condes", où les tours en verre cotoient les oeuvres d'art moderne.
Une ville fort sympathique ma fois, même si bien polluée : une couche de brume opaque flotte en permanence sur la ville empêchant de bien profiter de la vue sur les Andes environnantes. Vivement le retour à Paris pour profiter d'un air pur et sain !

dimanche 4 avril 2010

La cour des miracles

Santiago, 30º, début de l'automne. Si, si !
En ce week-end prolongé de Pâques, le seul lieu vraiment animé de la ville est la Plaza de Armas. Et mon hôtel se trouve justement au 6e étage d'un immeuble donnant sur la Plaza de Armas, avec vue panoramique sur tout ce qui s'y passe :
les faux chevaux pour les enfants


les touristes qui déjeunent à 17h



la famille Hare Krisna
les prédicateurs de tout poil qui nous rebattent les oreilles avec l'évangile






les prédicateurs déguisés : ceux-ci annoncent le retour du Christ en 2016. Préparez-vous !



et les amuseurs publics : ceux qui rassemblent quand même le plus de public.

Une vraie cour des miracles si on y ajoute les clochards, les joueurs d'échecs, les chiens errants, les portraitistes, les touristes. Un spectacle qui m'a occupée une bonne partie de la journée d'aujourd'hui.

Semana Santa

Semaine Sainte = 4 jours fériés au Chili, du jeudi au dimanche. Tout est fermé ou presque.

Question : pourquoi dans toute l'Amérique latine, ils fêtent Pâques du jeudi saint au dimanche saint, et pourquoi nous, nous fêtons en France le lundi de Pâques ?
Merci aux catholiques pratiquants ou à ceux qui ont des souvenirs de leur catéchisme de m'éclairer.

jeudi 1 avril 2010

Moai mon ami

Moai : statue incarnant un personnage important d'une tribu ou un chef de clan
Les moais sont ces statues qui représentent si bien l'île de Pâques par leur mystère.
Ce qu'on sait d'elles : elles sont faites de roche volcanique issue d'un seul et même volcan de l'île, à l'exception du couvre-chef représentant la coiffure qui pouvait y être ajouté et provenait d'une autre roche, et des yeux faits de corail . Elles étaient taillées sur les flancs du volcan. Elles mesurent de 2 à 20 m. Elles représentaient les personnages les plus influents des familles les plus aisées qui payaient leur réalisation en nourriture. Elles sont pratiquement toutes tournées face à l'intérieur de l'île et dos à la mer car elles devaient protéger et veiller sur la tribu. Beaucoup ont été détruites dans des luttes inter-clans.

Ce qu'on ne sait pas : comment elles étaient transportées de leur lieu de fabrication à leur lieu d'installation, parfois distants de 20 km. Comment elles étaient soulevées et mises debout. Pourquoi l'île de Pâques est la seule à compter ces statues.

Ce que moi je sais en revanche, c'est que lorsqu'on se trouve face à un alignement de 5, 7 ou 15 moais on se sent très petit et très respectueux. Ils dégagent une force et une puissance extraordinaires.

lundi 29 mars 2010

Un goût de Pacifique

Dès l'arrivée à Hanga Roa, capitale et unique ville de l'île de Pâques, on sait qu'on n'est définitivement pas au Chili. N'étaient-ce les quelques sonorités espagnoles entendues par-ci par-là, on jurerait qu'on se trouve dans quelque île polynésienne.
Et en effet, Rapa Nui, son nom originel, aurait été découverte au 3e siècle par des navigateurs venus des îles Marquises et qui y vécurent à peu près tranquilles, à l'exception de quelques luttes de clans, jusqu'à l'arrivée des Européens au début du 18e siècle, un dimanche de Pâques.
Géographiquement parlant, Rapa Nui fait partie de l'Océanie. Tout ici nous rapproche de Tahiti, des Marquises ou des îles Fiji. Les habitants ont la peau très mate, le visage bien rond, les cheveux longs et ondulés, les tatouages bien visibles. Ils parlent l'espagnol, mais surtout le pascuan, langue proche de celle des autres îles du Pacifique. La végétation est luxuriante : hibiscus, bougainvilliers, bananiers, palmiers. Et la mer est visible de partout pour nous rappeler où nous sommes : à 3 800 km de Santiago d'un côté, 4 000 km de Tahiti de l'autre, sur un îlot volcanique de 12 km sur 24 km.

Apprenez un peu de pascuan :
- Iorana : bonjour, bonsoir, salut, au revoir...
- Motu : île
- Ana : cave
- Rano : volcan