dimanche 31 mai 2009

L'Equateur


Bien-sûr, l'un des lieux les plus mythiques ici se trouve à 20 km au nord de Quito. C'est là qu'un Français (!) a fait les calculs pour déterminer où passait l'Equateur. Bon, il se trouve qu'il a fait les calculs au 19e siècle et qu'à l'époque le GPS n'exitait pas. Il s'est donc planté de 200 m et il y a donc le site officiel de l'Equateur (photo de gauche) et le site réel de l'Equateur mesuré par GPS (photo de droite).


Et bien sûr, le grand jeu de tous les visiteurs c'est de mettre les pieds de part et d'autre de la ligne orange qui symbolise l'Equateur.

Quito ou comment souffrir en montant un étage

Quito est à 2 850 m d'altitude, soit seulement 250 m de plus que Bogota, mais la différence est flagrante. Après avoir monté un étage, tout le monde souffle. Et malheureusement, toutes les rues ou presque sont en pente à Quito ! Q`'est-ce-que ça va être à la Paz (4 000 m) !

samedi 30 mai 2009

Samedi, jour de grand marché à Otavalo


3 marchés ont lieu en ville : marché de nourriture, marché aux animaux et marché artisanal.
Ca regorge de couleurs, de musique, de monde et on a envie de tout acheter. Heureusement, le sac à dos a une capacité limitée et les envois par la poste sont couteux !

Otavalo ou la tradition incarnée

Nous sommes dans le nord de l'Equateur, dans les Andes, et la tradition indienne a encore de beaux jours devant elle.
70 % de la population est en costume traditionnel, hommes, femmes, jeunes et vieux. Tous parlent Quechua.
C'est comme cela que j'imaginais la découverte des Andes.

vendredi 29 mai 2009

Des dollars équatoriens

L'Equateur avait jusqu'à il y a peu 2 caractéristiques majeures :
1/ se trouver sur l'Equateur
2/ disposer d'une monnaie au doux nom de "sucre"

Le pays se trouve toujours sur l'Equateur, a priori. Je vais vérifier cela dans quelques jours en m'y rendant moi-même en personne et en vérifiant dans quel sens tourne l'eau dans les toilettes là-bas.

En revanche, un des présidents du pays a décidé il y a quelques années d'utiliser le dollar américain comme monnaie officielle. C'est bien moins sympathique et exotique, mais les Equatoriens ont quand même trouvé le moyen de mettre un peu de piment dans cette histoire.
D'abord, ils utilisent les billets et les pièces américains, mais ils produisent également des pièces équatoriennes en dollars américains ! On se demande comment c'est possible ! Donc, toutes les pièces existent en double, version américaine et version équatorienne, avec même un petit plus : une pièce de 1 dollar qui n'existe pas aux Etats-Unis !
Ensuite, nous nous trouvons tout proche de la Colombie, 1er producteur mondial de faux dollars. Ici circulent donc des vraix-faux dollars (ceux que tout le monde accepte dans les magasins en vous disant que ce sont des vrais alors qu'il est clair que ce sont des faux grossiers, voir photo) et des faux-faux dollars (ceux qu'on vous refuse : il parait que le papier est différent). Franchement, la différence est invisible aux yeux du néophyte.
Donc, soyons vigilants et essayons de ne pas nous faire refiler des faux !

Bienvenue en Equateur

Ca y est, j'attaque mon 3e pays, l'Equateur : les "vraies" Andes commencent ici, avec les "vrais" indiens, les "vraies" montagnes...

Irène n'est plus ...

... avec moi.
Nous avons coupé le cordon hier matin.
Elle repart vers le nord de la Colombie et le Vénézuela pour rentrer en Autriche ; je pars vers le sud et l'Equateur pour continuer mon périple.

mercredi 27 mai 2009

San Augustin - Popayan : 125 km - 6 heures de route

La question du jour que je vous soumets est la suivante : comment peut-on faire un trajet de 125 km en 6 heures ?
Quelques éléments pour vous aider :
- Non, je n'ai pas fait le trajet à pied, ni à cheval, ni à vélo, mais en bus
- Non, nous n'avons pas été arrêtés toutes les heures par la police ou l'armée
- Non, ce n'est pas jour de départ en vacances d'été en Colombie
- Non, il n'y pas de grêve de routiers qui bloquent les routes

Réponse :
- Vous prenez un bus (un minibus) colombien de 20 ans d'âge
- Vous prenez une route qui n'a de route que le nom : pas de macadam pendant 100 km
- Vous ajoutez des nids de poule tous les 10 m
- Vous prenez un départ de 1 600 m d'altitude, un passage à 4 000 m pour redescendre à 1 700 m
- Vous ajoutez quelques vaches et chevaux sur le trajet (sur la route bien-sûr, pas dans les champs environnants, ce ne serait pas drôle !)
.... vous avez la réponse !

mardi 26 mai 2009

San Augustin

Cap vers le sud, dans un tout petit village du nom de San Augustin qui a la chance de détenir un parc archéologique d'une grande richesse classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco. C'est un peu un avant-goût de l'Ile de Pâques.

dimanche 24 mai 2009

Ca devait arriver...

J'ai toujours dit avant de partir que je m'attendais à me faire voler quelque chose ou à me faire arnaquer au moins une fois pendant le voyage. Et bien c'est malheureusement fait !
Je me suis fait voler mon appareil photo hier dans la rue, en plein jour, alors qu'il était rangé dans sa sacoche et dans mon sac fermé, avec ma main dessus, tout ça à 20 mètres d'un poste de police. Je vous épargne les détails de l'opération qui s'est déroulée en ........ 10 secondes environ.

J'espère que c'est la première et la dernière fois que ça arrivera !

samedi 23 mai 2009

Les colombiens célèbres












Contrairement à la légende, la Colombie n'a pas produit que des traficants de drogue et des guerilleros.
Les 2 plus célèbres artistes du pays se nomment Gabriel García Márquez et Fernando Botéro.

Pour ceux qui auraient oublié, Gabriel García Márquez c'est "Cent ans de solitude", "l'amour au temps du choléra" et un prix nobel de littrérature en 1982.

Et Fernando Botéro (voir la photo), c'est cet artiste qui peint et sculpte des grosses bonnes femmes.

vendredi 22 mai 2009

¿ Hablas español ?

Qui m'a dit avant de partir que les sud-américains étaient plus faciles à comprendre que les espagnols parce qu'ils parlaient moins vite ?
Mensonge, mensonge.
1/ Les sud-américains parlent aussi vite que les espagnols et quand vous leur demandez de parler plus doucement, ils parlent moins fort mais pas moins vite !
2/ Ils ont un accent terrible. Et en plus ce n'est pas le même accent dans chaque pays.
3/ Ils ont des mots à eux qui, là aussi, ne sont pas les mêmes dans tous les pays, voire à l'intérieur d'un même pays ! Exemple : en Colombie "una finca" veut dire une ferme dans tout le pays, mais à Bogota, ça veut dire une consigne de bouteille en verre !

Bon, au quotidien, on s'en sort pour l'essentiel : demander une direction, faire des achats...
Mais je me suis quand même remise à l'apprentissage de la langue en apprenant 10 nouveaux mots par jour. Donc à mon retour, je devrais maîtriser le dictionnaire !

Pour la réhabilitation des cireurs de chaussures

En Colombie comme au Venezuela, les petits métiers de rue fleurissent.
En clair, vous pouvez absolument tout acheter dans la rue : un café, des fruits, une clé USB, une armoire à chaussures, des vêtements, des livres...
Et puis il y a aussi plein de services qui ont disparus de chez nous comme les cireurs de chaussures. Alors OUI, je milite pour le retour des cireurs de chaussures dans nos rues :
1/ c'est beaucoup mieux fait que si je le fais moi-même.
2/ Ca évite d'avoir tous les produits qui puent et toutes les couleurs de cirage à la maison.
3/ Ça coûte moins de 1 €.
4/ Vous avez droit en plus de vous faire appeler "Reina" par le cireur de pompes.
Alors, tous avec moi pour proposer le retour des cireurs de chaussures dans les rues des villes européennes lors des prochaines élections européennes !

jeudi 21 mai 2009

Des noms de rue vraiment parlant !









Outre ces noms somme toute assez sympathiques, les villes colombiennes jouissent d'une numérotation simple et pratique qui permet de ne presque jamais être perdu.

Les villes sont presques toutes construites sur un mode damier. Les rues orientées nord-sud s'appellent des "carrera" ; les rues orientées est-ouest s'appellent des "calle". Vous habitez donc par exemple calle 5, numéro 12-38 veut dire que vous habitez dans la calle 5, à 38 mètres de l'angle de la carrera 12. Ingénieux, non ?

mercredi 20 mai 2009

Bienvenue à Bogota

3e capitale la plus haute d'Amérique du Sud après La Paz (Bolivie) et Quito (Equateur), Bogota est à 2 600 m.
Pas de mal des montagnes, mais c'est vrai que remonter les rues en pente pour rentrer à l'hôtel est plus fatigant qu'ailleurs.
Et puis il fait froid ! 14 degrés de moyenne : on a 3 couvertures dans le lit ! Ca fait un choc après les plus de 30 degrés depuis le début du voyage.
La ville est grande, très grande ; elle comporte tous les stigmates d'une ville qui attire la population d'un pays avec des espoirs de vie meilleure. On retrouve donc ici la misère à tous les coins de rue, les SDF, les gens qui fouillent dans les poubelles, ceux qui mendient, les banlieues accrochées aux collines qui entourent la ville......... et à l'autre bout de l'échelle, il y a les 4x4 blindés et les hommes d'affaires pressés.
Bogota, ville de contrastes.

Et puis, au coin d'une rue, des scènes ubuesques, comme cette course de cochons d'inde sur laquelle les colombiens parient !

mardi 19 mai 2009

Villa de Leyva, ville fleurie





















Des murs d'un blanc impeccable (sans doute la chaux bienfaisante, les initiés comprendront), des rues avec de gros pavés et des fleurs partout. Villa de Leyva est le village andin typique, tel qu'on se l'imagine.

dimanche 17 mai 2009

Téléphone ou pas téléphone (suite du message du 26 février)

Pour celle qui s'inquiétait de me voir partir sans téléphone, je la rassure, l'Amérique du sud est jusque là une région à la téléphonite aussi aigue que l'Europe.
La moitié de la population a un téléphone portable et l'autre moitié utilise le télephone de la première moitié.
Il y a donc dans la rue, outre les centres d'appels officiels des compagnies de téléphone, des tas de particuliers qui installent une table et une chaise devant chez eux et vous laissent utiliser leur téléphone portable moyennant 100 à 200 pesos la minute (0.03 à 0.06 €). C'est beaucoup plus pratique que les cabines à carte françaises !

vendredi 15 mai 2009

Le plein de transports

Cette fois, je crois qu'au niveau moyens de transport, on a fait la totale. Alors, dans le désordre, les transports utilisés jusqu'à maintenant dans ce voyage :
avion bien-sur
coucou à 6 places
barque
bateau sur rivière
bateau sur fleuve
bateau sur mer
cheval
moto taxi individuelle
mototaxi à 2
taxi individuel
taxi collectif (por puesto)
mini-bus en tous genres
bus inter-villes de proximité
bus longue distance
4x4
Il reste peut-être à tester la mule, l'âne et la voiture "normale"

Rocking chair

Sur la route de Bogota, arrêt dans une petit localité du nom de Mompos dont la specialité est le rocking chair. Toutes les maisons en ont, y compris notre casa.
Ça a un petit côté ville du sud des Etats-Unis.

jeudi 14 mai 2009

Visages de Colombie












Bain de boue

Après la première fois à moto et la première fois à cheval, voici le premier bain de boue.
Excursion au nord de Cartagena, au volcan del Totumo. Le volcan fait 2 000 m de profond, dont seulement 15 m au dessus du niveau de la mer, et au lieu de cracher de la lave, son cratère est rempli de boue "bienfaisante" où on peut se baigner et se faire masser. Et une fois que c'est fini, petit bain dans la lagune au pied du volcan pour se rincer !

mercredi 13 mai 2009

Les mots doux des sud-américain(e)s

mi corazon
mi amor
mi vida
princesa
reina

Pas besoin de traduction.
Voila, dans l'ordre croissant, les mots doux que tout commerçant digne de ce nom, homme ou femme, va vous dire pour s'adresser à vous et s'enquérir de ce que vous souhaitez.
Au début ça fait un peu bizarre, et puis on s'habitue assez vite, et il faut bien reconnaître que ça fait quand même assez plaisir. Alors, mesdames, messieurs les commerçants français, n'hésitez pas à vous calquer sur ce modèle sud-américain !

35 le matin, 40 l'après-midi....

Je sais que personne ne va me plaindre de la température qu'il fait ici, mais il y a des jours où on a uniquement envie d'un petit 20 degrés et d'une brise bretonne.
Depuis le départ, les températures ont fleurté entre 30 et 35 degrés en moyenne avec plus ou moins d'humidité, et avec un petit répis à Merida et seulement 25 degrés. Aujourd'hui à Cartagena, il fait 40 et les nuages ne semblent pas vouloir se montrer comme nos amis de Meteo Consult semblent l'annoncer.

Les conséquences sont multiples :
- on est toujours en sueur (et quand on n'a que 3 T-shirts à manches courtes, c'est pas simple),
- donc on fait de la lessive à la main, comme la Mère Denis en son temps, ou à la laverie du coin, tous les 3 jours,
- on ne mange pas grand chose, mais on a un budget eau, coca et boissons en tout genre assez conséquent, et l'eau, ici, c'est cher !
- on ne bouge pas entre 12h et 14h. C'est d'ailleurs le moment où on profite des cafés Internet climatisés.

mardi 12 mai 2009

Sublissime Cartagena

Imaginez : une ville entourée de murailles de pierre, des petites rues, des immeubles anciens peints de jolies couleurs gaies, des balcons en bois ouvragés et des bougainvilliers un peu partout. Vous êtes à Cartagena, sans doute la plus belle ville de Colombie.


Cabo San Juan de Guia

Hier et avant-hier, petit break plage au nord de Santa Marta, dans le parc national Tayrona, au Cabo San Juan de Guia.

C'est un endroit où il y a beaucoup plus de touristes qu'ailleurs en Colombie : nous étions donc une trentaine sur place !

Rien d'autre à dire que : ça ressemble au paradis (s'il existe).

samedi 9 mai 2009

La sécurité en Colombie

Vu d'Europe, la Colombie est un repaire de traficants de drogue et de preneurs d'otages.
La situation ici semble bien différente.
Il ne faut certes pas négliger les tentations que représente pour un pays pauvre, le touriste ambulant, et donc ne pas s'amuser à sortir appareil photo en bandoulière et Rolex au poignet. Mais bon, c'est un conseil qu'on donnerait à n'importe qui irait en Amérique du sud, voire en Europe.
Sinon, les prises d'otage c'est principalement à l'Est des Andes, sur le territoire des FARC, et à Bogota où il y a une forte concentration d'hommes d'affaires suceptibles de payer des rançons. Vous pouvez donc ranger les banderoles de soutien ; elles ne devraient pas servir. Je fais néanmoins attention.
Quant à la drogue, pour l'instant, à part la marie-jeanne, rien de neuf à l'horizon.

Et puis la police des routes est partout. Hier sur le parcours Riohacha - Santa Marta (3 heures), on a été arrêté 6 fois pour contrôler les soutes du bus et fouiller les hommes (de l'avantage d'être une femme quand il n'y en a pas encore dans la police colombienne pour vous fouiller !). C'est un peu pénible car ça ralentit le trajet, mais ça a l'air de rassurer tout le monde.
Et puis ici, contrairement au Venezuela où la corruption est généralisée, la police et les militaires ne vous arrêtent pour essayer de vous extorquer de l'argent à tous les barrages. Je me sens donc plus rassurée ici qu'au Venezuela. Avantage à la Colombie donc.

Santa Marta














Grande ville de 400 000 habitants, Santa Marta est particulièrement attirante : de l'animation, de beaux bâtiments, une promenade en bord de mer, des maisons rénovées et transformées en bar tendance, des commerçants ambulants partout... et des colombiens vraiment sympathiques.

Qui a dit que la Colombie était un pays dangereux ?

Taganga

Après quelques heures de route depuis le nord du pays, nous sommes maintenant à Taganga, petit village de pêcheur, rapidement devenu attraction touristique et banlieue où les habitants de Santa Marta, grande ville la plus proche, viennent passer leur week-end.

Il y a du monde, il fait chaud, c'est un break plage.

vendredi 8 mai 2009

L'artisanat local

1er coup de coeur artisanal pour des sacs faits au crochet dans la région et vendus sur le front de mer de Riohacha.

Ceux qui connaissent mon addiction pour les sacs se doutent bien que je n'ai pas pu résister !

Le coût de la vie

Au Venezuela, le salaire minimum est de 900 bolivars (150 euros au cours officieux) et le salaire moyen de 1 200 bolivars (200 euros). Alors, certes l'essence est donnée, mais ce n'est quand même pas la denrée de base, et sinon l'alimentation est 20 % a 3 fois moins cher qu'en France (1 euro le kilo de tomates, 0.30 euro la mangue, 0.10 euro le petit pain...). On se demande donc comment les gens font pour joindre les 2 bouts.

Ici en Colombie tout coûte 20 a 30 % moins cher qu'au Venezuela ; on imagine donc que les salaires sont en conséquence. Et on commence a voir des gens qui fouillent dans les ordures, mais par contre, beaucoup moins de SDF qu'en Europe. La société colombienne serait-elle moins exigeante que la société européenne en termes de logement et de besoins matériels ?

jeudi 7 mai 2009

Colombie, deuxième !

Retour en Colombie aujourd'hui à Riohacha, dans le nord du pays, au bord de la mer.
Jusque là, rien de très différent d'avec le Venezuela : mêmes paysages, même nourriture, même accent...
Le passage de la frontière s'est cette fois bien passé avec un petit cadeau des autorités vénézuéliennes : une injection contre la grippe porcine, obligatoire pour tous car exigée de l'autre côté de la frontière par les Colombiens. Je suis donc en possession d'un maginfique carnet de vaccination que chacun pourra admirer à mon retour.

Respect de l'environnement

Ce grand mot que nous utilisons à toutes les sauces en Europe ne veut pas dire grand chose au Venezuela. Les bords des routes sont de vraies décharges, les gens jettent tout dans la rue, le plastique est présent partout, les lumières sont éclairées en plein jour. C'est déprimant. Tout ça parce que le pétrole ne manque pas et que l'énergie est quasi gratuite !
Vivement la prochaine crise pétrolière, qui risque malheureusement de rimer avec crise tout cours au Venezuela !
En attendant les parcs nationaux sont les seuls endroits préservés.

mercredi 6 mai 2009

Los Llanos

Il est une région de l'ouest du Venezuela où la nature a droit sur tout. Ça s'appelle Los Llanos.
Ce sont de grandes plaines de savane où l'on trouve des ranchs avec du bétail et des réserves d'animaux : nombreux oiseaux, caïmans à profusion, anacondas, capibaras (sorte de croisement entre un très gros rat et ..... ?), biches, renards, piranhas, iguanes...
La nature est protégée et se porte à merveille.

Je reviens d'un tour de 4 jours qui m'a permis, en traversant les Andes, d'aller voir ces animaux. C'est reposant.
On a quand même fait du cheval (encore une première pour moi), du bateau et de la pêche aux piranhas, dégustés ensuite frits au dîner. C'est très bon.

Bientôt plein de photos en plus qui arrivent.

vendredi 1 mai 2009

A la orden

Loin d'être une injonction militaire qui aurait pu paraître logique dans ce pays où l'armée est plus que présente, voici les 3 petits mots que chaque commerçant vous dit qu'en vous entrez ou sortez de son magasin, voire quand vous passez simplement devant.
"A votre service"............. qui peut même devenir, si vous avez effectivement acheté quelque chose "Siempre a la orden".

Il est sûr que le fonctionnement du commerce au Venezuela nécessite obligatoirement que les commerçants, profession plus que répandue s'il en est, soient "a la orden" étant donné qu'il n'y a absolument aucun prix d'affiché, que ce soit au marché, dans les transports, dans les petits commerces ou dans les supermarchés. En clair, vous arrivez à la caisse et on vous dit le prix, et encore, si vous le demandez, sinon, on attend que vous tendiez un billet pour payer. Autant dire qu'on n'est janais vraiment sûr d'avoir le même prix que le client d'avant.

Dans ces conditions, comment font les Venezueliens pour gérer leur budget ? Ils semblent connaître les prix des produits de base et se résigner pour le reste. En tous cas, je n'en ai jamais vu laisser quelque chose à la caisse.