mercredi 29 avril 2009

Bienvenue dans les Andes

Merida, 1 600 m d'altitude, début de la chaîne des Andes, et ville totalement différente de toutes les autres déjà vues.
Il fait bon (moins de 30 degrés, il va falloir une couverture ce soir).
Les rues sont propres.
La végétation est très présente.
Les montagnes sont là.

Qu'est-ce qu'un routard ?

Cette race bien particulière que constitue le routard est faite de personnes de 25 à 40 ans environ - pas de remarques désobligeantes Yves, je sais que je suis en limite d'âge, mais toi aussi - principalement en provenance d'Europe et d'Australie et qui passent entre 3 mois et 1 an sur la route.
Ici en Amérique du Sud, ça ne manque pas. Il faut dire que le voyage est facile, les transports corrects et le niveau de vie le permet.
La plupart d'entre eux n'ayant pas la chance d'être français et de pouvoir bénéficier d'une année sabbatique, ils ont tout simplement démissionné pour pouvoir voyager. Certains pensaient même rentrer d'ici quelques mois pour chercher un boulot en Europe, mais vu la crise, ils considèrent avec raison que continuer à voyager coûte moins cher que rentrer sans travail : une façon étonnante mais somme toute plutôt réjouissante de voir les choses, n'est-ce pas ?
Le Venezuela étant un pays où les sites "touristiques" sont finalement assez peu nombreux, on a donc tendance à retrouver les mêmes tous les 3 à 5 jours dans la rue, dans une posada ou sur un site.
Bonjour donc à Janelle l'australienne, Wayne le Jamaïcain, Harriet et Max, Steve, les anglais, Jesse l'Australienne, Thomas, Cyrielle....

mardi 28 avril 2009

Irène

Irène est autrichienne. Elle a 31 ans. Elle est bordélique, indécise et toujours en retard. Tout ce que je déteste. Mais on fait quand même un petit bout de chemin ensemble.
On s'est croisé une première fois à Ciudad Bolivar, une deuxième fois au Salto Angel et comme on voulait faire à peu près les mêmes choses, on s'est donné rendez-vous 3 jours plus tard.
Depuis on voyage ensemble jusqu'à ce qu'elle reparte, donc encore une dizaine de jours sûrement. C'est plus sympa, c'est plus sûr et ca revient moins cher.

La frontière venezueliano-colombienne : une expérience "locale"

Comme vu dans un précédent message, il est important d'avoir du cash ici pour pouvoir changer l'argent au marché noir. Quand on n'en a plus, une des solutions est de passer la frontière la plus proche, de retirer de l'argent avec la carte de crédit dans un distributeur de l'autre côté de la frontière et de revenir le changer en Bolivars en repassant la frontière dans l'autre sens. Ca, c'est un conseil échangé entre voyageurs.
C'est ce que nous avons voulu faire avec Irène en allant faire un aller-retour express en Colombie hier, à Maicao (frontière avec le Nord-Ouest du Venezuela).
Donc depuis Maracaibo (Venezuela) nous prenons un taxi collectif pour Maicao. En sortant du Venezuela, on nous fait un joli tampon sur notre passeport et pour entrer en Colombie, pas besoin de tampon nous dit le chauffeur de taxi car nous restons seulement une nuit sur place.
Nous allons donc coucher dans la première ville après la frontière, Maicao, charmante petite bourgade avec des habitants non moins charmants. Ce matin, nous retirons des Pesos colombiens à la banque, les changeons en Bolivars et reprenons un taxi collectif pour repasser au Venezuela.
Nous passons la frontière colombienne aussi tranquillement que la veille, sans aucun contrôle d'aucune sorte. Et quand il s'agit de rentrer au Venezuela on nous indique qu'il nous faut un tampon de sortie de Colombie pour pouvoir rentrer au Venezuela. Nous repartons donc à pied à l'immigration colombienne pour obtenir ce tampon (pendant ce temps le chauffeur de taxi et les autres passagers commencent à s'impatienter). La bas on nous explique que pour avoir un tampon de sortie du pays, il nous faut un tampon d'entrée (que nous n'avons pas) !!!!!!
Nous avons donc dû négocier une amende avec un mec de l'immigration colombienne, très sympathique au demeurant et qui cherchait à arrondir ses fins de mois, afin d'obtenir en même temps le tampon d'entrée et le tampon de sortie de Colombie. Ca nous a donc coûté 35 € chacune, mais le voyage est quand même rentable avec l'amende.

Voila, c'était la première expérience un peu stressante du voyage.

PS : entre-temps, le chauffeur de taxi s'est barré (en nous laissant nos bagages) mais sans nous rembourser la course. Heureusement, aux frontières vénézuélienne, on trouve plein de taxis.

dimanche 26 avril 2009

Coro, le coup de coeur


Coro est une petite ville du Nord-Ouest du Venezuela dont le centre historique est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
C'est mon premier vrai coup de coeur au Venezuela.
Ici on se croirait a Séville. Les maisons sont toutes organisées autour d'un patio, les rues sont pavées de galets, le soleil de plomb et le temps semble suspendu, surtout aujourd hui un dimanche.
Et juste à l'ectérieur de la ville, il y a ............. un désert.

samedi 25 avril 2009

Cayo Sal

Ce matin, j'ai fait comme tous les Venezueliens du coin, je suis allée à la plage, à Cayo Sal.
En face de Chichiriviche, il ya des tas de micro-îles (Cayos) où l'on se rend sur des bâteaux de pêcheurs et comme c'est samedi, c'est la destination de prédilection de toute la région. La plage est aussi blindée que sur le Côte d'Azur.
La mer est un plus claire, un peu plus transparente et les palmiers font la différence.

La musique

Ca semble être un élément incontournable du quotidien des Venezueliens. Il y en a partout : dans les magasins, aux échoppes des rues, dans les bus où on ne s'entend même plus parler, dans les voitures, sur la plage et ce matin, il y en avait même dans un bateau de pêcheur.
C'est uniquement de la musique locale (ouf, on échappe aux grands classiques américano-européens et on est débarrassé du Rap et de Johnny) mais au bout d'un moment c'est un peu saoûlant.

vendredi 24 avril 2009

Spécial Patrick Mafille

Patria, socialismo o muerte... vencerenos

Amis de Weber qui passez par ce blog, merci de montrer le chemin de ce message à Patrick. J'ai tout de suite pensé à lui en lisant ce message qui fleurit sur de nombreux murs vénézuéliens.
Ca vous rappelle les grandes années de lutte Patrick ?
Ici les murs sont officiellement des supports de communication, principalement pour Chavez et ses amis mais je commence à voir des messages de contestation.




Posada, kezako ?

Villa Gregoria
Pension Papagayos








Posada Don Carlos








En francais on pourrait dire maison d´hôte. Au Venezuela, ca va de la très modeste chambre chez l'habitant avec WC et douche communs à plusieurs chambres jusqu'à l'hôtel de charme.

Pour l'instant j'ai testé à Ciudad Bolivar la Posada Don Carlos, jolie maison ancienne rénovée et tenue par un allemand, à Rio Caribe la Pension Papagayos, petite pension de 4 chambres tenue par des Venezueliens vivant en Allemagne et ici à Chichiriviche, la Villa Gregoria, maison facon hacienda tenue par un espagnol. Où sont les vrais Venezueliens ?

Pour l'instant, à part l'hôtel miteux de Caracas, ca se présente plutôt bien côté logement : c'est assez propre, il y a de l'eau et pas trop de bestioles. Et les prix varient de 40 BsF à 100 BsF (6.5 € à 15 € au cours du marché noir) : honnête !

Etat des lieux

Pour que vous voyez que je ne déperris pas, je changerai régulièrement la photo en haut à droite du blog. Ainsi vous pourrez me dire si j'ai une sale tête !

jeudi 23 avril 2009

Playa Medina (suite)

Sans commentaires

Playa Medina

La péninsule de Paria, au nord-est du Venezuela est connue pour sa culture du cacao, le meilleur du monde parait-il, alors que tout le monde s'accorde à penser que le chocolat vénézuelien produit localement est infâme, ses tortues marines et ses plages.
Playa Medina en fait partie (des plages).
Fermez les yeux et imaginez : une petite plage de sable blond entre les collines et la mer, une cocoteraie au bord de l'eau, et personne à l'horizon. A cela 2 explications : c'est la période basse du tourisme vénézuelien et il faut marcher un certain temps (voir précédent message) pour y accéder.
P.S. : une autre spécialité de la région, ce sont les connexions Internet à vitesse de tortue, donc l'impossibilité de mettre des photos sur le blog. A bientôt donc dans la prochaine "grande ville".

mercredi 22 avril 2009

Clemente

Dire qu'il m'a fallu attendre 40 ans et le Venezuela pour faire de la moto avec Clemente !
Bon, je n'avais pas beaucoup d'autre choix vu que je m'étais coltiné les 7 km aller (pour aller à la plus belle plage du coin) à pied (30 minutes qu'ils disaient sur le Lonely Planet, 1h20 en réalité, toujours sous le même cagnard) et qu'il n'était pas question que je fasse le chemin retour de la même facon.
Donc Clemente a débarqué sur son cheval de cross et a fait office de moto-taxi. Pour ceux qui s'imaginent des choses (n'est-ce pas Catherine !), Clemente est un monsieur d'un âge certain, même si ici l'âge certain semble commencer dès 50 ans.

Côté transports urbains, le Venezuela, c'est tout et n'importe quoi.
Il y a la minorité de voitures rutilantes, entretenues avec amour par leur propriétaire, et il y a tout le reste, qui serait à la casse en France. Pour faire court, c'est rouillé, cabossé, enfoncé, multicolore, parfois sans tableau de bord et quand il y en a un, soit il ne fonctionne pas, soit les cadrans indiquent des kilométrages dépassant allègrement les 200 000 km, ca grince, ca couine, mais ca avance, alors.........
Et côté conduite, ca serait un mélange entre les Italiens pour l'utilisation du klaxon, les Grecs pour le non respect du code de la route (en existe-t-il un ?) et de la signalisation qui semble là pour décorer et des Marocains pour le flegme néanmoins généralisé. Mais ca fonctionne, alors..........

lundi 20 avril 2009

La forêt tropicale, c'est vraiment pas mon élément.

Mais parfois, il faut savoir passer outre, accepter de vivre quelques jours à 35 degrés et dans 90 % d'humidité. Tout ca pour voir quoi ? Le Salto Angel : LA cascade la plus haute du monde (près de 1 000 m).
Bon, c'était quand même grandiose , la nature était ultra-présente, les touristes ultra-absents et les moustiques supportables.

vendredi 17 avril 2009

Simón Bolívar












Je ne pouvais pas ne pas vous parler de Simón Bolívar. Promis, ce sera la seule fois.
Rendons à César son nom complet : Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar Palacios Ponte y Blanco (1783-1830).
Ce grand libérateur du Venezuela mais de beaucoup d'autres pays environants est partout : places, statues, rues, écoles, universités, musées...
Comme vous pouvez le voir sur les photos, il a inspiré des représentations plus ou moins libres : il passe du blanc au métis et au noir, il a toutes les tailles et à peu près tous les visages.
Mais au moins il permet au voyageur égaré de toujours trouver le centre dúne ville qui correspond en général avec la place Simón Bolívar. Merci Simon, donc.

L'Orénoque

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, le mot Orénoque évoque en lui-même l'aventure. Sans doute des années de conférences et d'émissions sur les voyages qui ressortent.
Et là, je suis à Ciudad Bolivar, jolie petite ville au charme quelque peu surranné, au bord de l'Orénoque. C'est comme un rêve.

jeudi 16 avril 2009

Comment augmenter votre pouvoir d'achat par 2

Sarkozy l'a souhaité ; Chavez l'a fait. Enfin, c'est juste les à-côtés de la vie Venezuelienne !
Au taux officiel (banques et bureaux de change), 1
euro = 2.6 bolivars.
Au taux du marché noir,
1 euro = 6 bolivars.
Autant dire qu'hier, en 30 secondes, la vie m'a paru tout de suite plus abordable ici. Enfin, c'est valable uniquement pour les touristes, et pour ceux qui ont du cash. Dès qu'il va falloir retirer avec la CB, Ça va faire mal......

mercredi 15 avril 2009

Rêvons un peu...

... à un futur dans lequel on aura trouvé du pétrole au large de Belle-Ile, sous la Seine et en Haute-Savoie et où on n'aura qu'a se baisser pour le ramasser et le payer 0.04 € le litre, comme à Caracas. Non, non, vous ne rêvez pas, je ne me suis pas trompée d'un zéro.
Mais est-ce vraiment un bien ? A voir la concentration de véhicules, l'anarchie et la pollution qui vont avec, on se le demande.

mardi 14 avril 2009

Caracas jour 2










Caracas côté pile / Caracas côté face

A part les questions pratiques, Caracas est une ville quelque peu désuète où les quartiers anciens cotoient les immeubles neufs (ou presque car peu sont terminés).
Aujourd'hui je me fais un circuit Bolivar : plaza Bolivar, musée Bolivar, maison natale de Bolivar...

lundi 13 avril 2009

Caracas jour 1

CA Y EST !!!!
J'ai atterri a Caracas en debut d aprem. Apres la douane, les bagages, le bus puis le taxi pour le centre ville, j ai trouve un hotel (hors de prix = 30 euros) pour la nuit. Et oui, Chavez critique le capitalisme, mais la monnaie a change il y a 2 ans et depuis les prix ne ressemblent absolument plus a ce qu il y a d indique dans les guides.
Je reste donc demain et surement apres demain a Caracas et puis ensuite j irai voir dans un endroit plus calme.
Comme le soulignait Caro, je suis arrivee en polaire dans une chaleur etouffante : 31 degres et pas beaucoup de nuages ! C est dur la vie !

A plus.

Desolee pour les ponctuations et les accents qui manquent ; il va me falloir un peu de temps pour me mettre aux claviers qwerty version hispanisante.

samedi 11 avril 2009

J-1 ou J-2 ?

Grâce à Alitalia, le suspens demeure.
Ils ont juste oublié de me dire que le vol Rome-Caracas était avancé et que je ne pouvais donc plus l'attraper avec mon vol Paris-Rome qui, étant le premier de la journée, ne peut pas être avancé. Merci Alitalia !
La solution serait donc de partir demain soir à Rome au lieu de demain matin et de prendre le Rome-Caracas d'après-demain matin. Trouver une chambre à Rome un dimanche de Pâques, ca risque d'être coton ! Ca va se finir en nuit à l'aéroport ça ! Beau début de parcours.

mardi 7 avril 2009

Suenos

Cette nuit, j'ai fait mon premier rêve en espagnol ! Il est temps de partir : je suis prête !

mercredi 1 avril 2009

J-11................

Plus qu'un week-end, déjà bien chargé, pour tout terminer.
Ca va être chaud.