vendredi 31 juillet 2009

Ils sont forts ces Espagnols !

1532 : Francisco Pizarro et une armée de 170 conquistadors débarquent dans le nord du Pérou, marchent jusqu'à Cajamarca dans les Andes et capturent le chef Inca Atahualpa malgré son armée estimée à 40 000 à 80 000 Incas. Déjà, on se demande comment c'est possible !
Mias c'est là que ça devient intéressant. Pour sa libération, le chef Inca propose une rançon de 6 100 kg d'or 22 carats et 11 820 kg d'argent que les Espagnols acceptent. Ce qui ne les empêche pas de tuer quand même Atahualpa !
Ah, que la vie était douce à l'époque...

Comme nous n'avons pas de photos d'époque, j'ai jugé utile de photographier un tableau représentant de façon stylistique les 2 hommes. Ah oui, au fait, Pizarro c'est celui de gauche, Atahualpa celui de droite !

Ceci est un bougainvilliers...

... et pour tous ceux qui comme moi possèdent chez eux une de ces plantes (car sous nos climats on ne peut parler que de "plantes") qui fait 50 malheureux centimètres et fleurit une fois tous les 3 ans, c'est décourageant.

jeudi 30 juillet 2009

Otez-moi d'un doute

Prise d'un doute soudain, je suis quand même allée vérifier dans le dictionnaire l'existence des mots "s'il vous plait", "merci" et "au revoir".
Je confirme ; ils existent.
Alors pourquoi est-ce que personne ne s'en sert ici ?

C'est les vacances !

Les Péruviens sont en vacances, et ils voyagent ! C'est blindé de touristes nationaux par ici (Chiclayo, Cajamarca). Il semblerait que la fête nationale corresponde à la semaine de vacances de milieu d'année des Péruviens. Les bus et les agences de voyage sont donc pris d'assaut. C'est assez étrange de se retrouver à visiter des sites archéologiques avec des groupes de Péruviens et quasiment aucun étranger.
En même temps ça fait assez plaisir de voir qu'ils s'intéressent à leur patrimoine.

mardi 28 juillet 2009

Un carpaccio ce soir ?

Oui, oui, c'est bien de la viande qui sèche dans la cour du restaurant... Bon appétit !

Fiestas Patrias

C'est la fête nationale aujourd'hui au Pérou... et ça se voit !
La fierté nationale est forte. Tous les magasins, toutes les habitations ont au moins un drapeau à la fenêtre ; il y a des promotions dans les magasins, des jeux-concours avec des motos à gagner...

Toutankhamon, grand vainqueur

Au niveau orfèvrerie, les Moche n'ont rien à envier à Toutankhamon ; en revanche, au niveau pyramides, leurs successeurs, les Sican, ont des leçons à prendre des Egyptiens !

Trêve de plaisanterie, les Egyptiens, eux n'avaient pas El Niño sur leurs côtes pour éroder leurs pyramides...

lundi 27 juillet 2009

Toutankhamon, petit joueur





















Lambayeque, petite ville de la côte nord-péruvienne, a connu un grand moment en 1987 quand des archéologues ont découvert les tombes royales des Seigneurs de Sipan. Ils appartenaient à la civilisation Moche (100-850 après JC) et étaient enterrés dans des pyramides, à différents niveaux, selon leur rang. Les Moche enterraient le mort avec des sacrifiés volontaires (jeunes femmes, enfants, chiens, lamas, soldats...) et tous ses trésors : bijoux en or, argent, turquoise, tissus, nacre, parures militaires...

La ville a construit un musée ultra-moderne pour recueillir et exposer toutes ces merveilles qui valent bien celles de Toutankhamon, leur grand aîné.
Je sais, c'est frustrant de ne pas voir toutes ces merveilles en photo, mais c'est interdit d'en prendre dans le musée. Il ne vous reste plus qu'à venir le voir ou à aller sur le site de la ville de Lambayeque (voir dans les "sites de voyage") où il y a quelques photos de ces oeuvres d'art.

samedi 25 juillet 2009

¿Soltera, por que?

Les Sud-Américains engagent facilement la conversation dans les transports ou dans les magasins. En général, les 4 premières questions qu'ils posent sont invariablement les mêmes :
¿De donde? D'où es-tu ?
¿Paseando? Est-ce que tu te promènes ?
¿Sola? Seule ?
¿Soltera? Tu es célibataire ? Les questions "indiscrètes" ne leur posent aucun problème !

Et là, après ma réponse positive, il y a généralement un blanc suivi d'un ¿Porque? Pourquoi ?
Il leur semble totalement inconcevable que :
1/ Je voyage seule ! Une femme sud-américaine semble devoir toujours être accompagnée d'un être de sexe masculin pour faire quoi que ce soit en dehors de chez elle...
2/ Je ne sois pas mariée
Pour vérifier les raisons de cet état de misère qui est le mien, certains posent 2 questions supplémentaires :
¿Cuantos años? Quel âge as-tu ? On ne sait jamais, je pourrais ne pas être en âge de me marier ! Sauf que depuis quelques temps, je leur demande de deviner mon âge, et là, c'est du grand n'importe quoi. Ça va de 25 ans à 60 ans. J'ai l'impression qu'il n'arrivent pas à mettre un âge sur nos visages d'occidentaux, en particulier les Indiens qui ont les réponses les plus farfelues. A noter que moi aussi, je leur donne en général, 10 à 20 ans de plus que leur âge réel.
¿Tienes niños? Tu as des enfants ? Je pourrais avoir été mariée, ce qui se vérifierait par avoir des enfants (encore une enchaînement logique d'étapes pour eux).

NB : cela fait plusieurs fois que des femmes me font part d'un dicton local qu'il n'est pas besoin de traduire : "mejor sola que mal acompañada". La révolte aurait-elle sonné ?

vendredi 24 juillet 2009

Amis amateurs de céramiques...





Voici la collection 1880-1912 (les meilleures années du boom du caoutchouc) d'Iquitos.

Iquitos

Imaginez une ville de la taille de Toulouse que vous placez dans une région chaude, au bord d'un grand fleuve et à laquelle vous donnez un aéroport. Jusque là, rien de très nouveau.

Ajoutez-y des fluctuations du niveau du fleuve de 15 mètres, une route (une seule) qui va jusqu'à la prochaine ville à 115 kilomètres de là (Agen), et supprimez toutes les autres routes (idem pour Agen, il n'y a pas de raisons que les voisins aient un meilleur traitement que les autres). Vous avez le fleuve pour vous échapper, Ça suffit bien ! Comme il faut bien circuler en ville, implantez des centaines de mototaxis et quelques bus, mais pas de voitures : c'est trop compliqué à faire venir jusqu'ici.
Placez-y des maisons anciennes décrépites, parce que la ville a eu son heure de gloire pendant le boom du caoutchouc, mais c'était à la fin du XIXe. Et puis aussi un quartier très pauvre avec des maisons en bois et chaume sur pilotis, rapport aux fluctuations du fleuve.
Et puis tous les soirs, une bonne grosse averse pour rafraîchir l'atmosphère.

Vous êtes à Iquitos !

PS : pour les fans de cinéma, se reporter au film "Fitzcarraldo" de Werner Herzog, qui a été tourné à Iquitos, dans le quartier flottant de Belen.

jeudi 23 juillet 2009

Une journée sur l'Eduardo VI










Le chargement









Le pont supérieur








La vie du fleuve






Une journée type sur l'Eduardo VI, c'est :
5h00 : les coqs (embarqués à bord) chantent; c'est le lever du soleil.
6h30 : à grands coups frappés contre la coque du bateau, le cuisinier nous indique le chemin du petit-déjeuner, à table pour les "riches" du pont supérieur, dans leur cantine pour les autres.
7h00 : quelques ablutions et un peu de lecture dans le hammac pour tuer le temps. NB: les Péruviens ne lisent PAS DU TOUT. Résultat, ils s'ennuient pendant ce genre de voyage. Et en plus il n'y a même pas de musique sur ce bateau, pour une fois !
11h30 : l'appel du déjeuner. Poulet/riz, poulet/riz, riz/poulet... Les aliments de base sont toujours les mêmes mais la façon de les arranger toujours différente, et c'est très bon.
12h00 : hammac again, lecture
13h00 : sieste dans le hammac
15h00 : petite boisson sucrée pour couper l'après-midi
16h30 : dîner (non, non, je ne me suis pas trompée dans les heures...). Cf. déjeuner.
17h00 : douche fraiche
17h30 : coucher du soleil
20h00 : au lit
Programme chargé, non ?
Au fait, le nom générique d'Eduardo, c'est "una plancha", certainement dû au fait que c'est un bateau plat comme une planche qui peut passer partout lorsque l'Amazone est à faible niveau d'eau en saison sèche, et aui a en plus la forme d'un fer à repasser (una plancha). Moi, ça me fait surtout penser au Titanic pour le côté ségrégation entre les riches et les pauvres.

lundi 20 juillet 2009

Amazonie première !

On le sait peu, mais plus de 50 % du territoire du Pérou fait partie de l'Amazonie, qui ne se situe pas qu'au Brésil comme je le croyais il y a peu. D'ailleurs l'Amazone se forme ici, au Pérou.
Prenez la carte du Pérou et regardez en haut complètement à droite. Sur Google map, c'est très simple, c'est toute la zone où il n'y a aucune route d'indiquée ! Et pour cause, il n'y a vraiment pas de route !! C'est pourquoi demain je pars à Iquitos en bateau (enfin... en cargo !) depuis Yurimaguas où je suis aujourd'hui.
C'est le genre de bateau qui transporte au premier niveau des poules, des vaches, des bananes ou des casseroles, au deuxième niveau des passagers qui dorment sur le pont ouvert, entassés dans des hamacs à 10 cm les uns des autres (les péruviens et la promiscuité, un futur sujet...), au troisième niveau des passagers en hamacs avec un luxe de 1 m d'espace entre chaque et des passagers en cabine de 2 sans fenêtre. Après une longue hésitation de 3 minutes j'ai opté pour la cabine pour dormir + le hammac pour la journée, histoire de ne pas mourir de chaud. Pour mémoire, nous sommes en Amazonie et il fait environ 35 degrés en permanence + l'humidité. Mais il parait que le voyage vaut la peine. Je vous en dirai donc plus à mon retour (en avion, parce que faut quand même pas pousser trop loin l'aventure) puisque ce magnifique cargo n'est pas équipé d'Internet. Sans doute un développement à venir...
Sinon, pour l'instant, l'Amazonie ca ressemble plutôt à l'Asie. Il fait chaud, il fait moite, il y a des moustiques et il y a des mototaxis partout.

dimanche 19 juillet 2009

Payer en soleil

L'Equateur a abandonné le Sucre au profit du Dollar il y a quelques années, mais le Pérou lui a toujours une monnaie au doux nom de "Sol" (Soleil).

Payer en soleil, ça rend les choses plus douces, surtout quand le soleil ne vaut que 0.25 € : 1 soleil pour une bouteille d'eau, 1 soleil pour une heure d'internet, 1 soleil pour une livre de tomates...

samedi 18 juillet 2009

Kuelap, l'autre Machu Picchu

Juste avant les Incas, les Chachapoyas ont bâti Kuelap dans le nord du Pérou, entre 900 à 1400 après JC, tout en haut d'une montagne, à 3 000 m d'altitude. Et on se dit que ça a dû énerver les Incas parce qu'ils ont évidement attaqué cette citadelle qui leur faisait de l'ombre, en s'y prenant à 2 fois quand même pour exterminer ses habitants.

Kuelap, c'était une ville de 3 000 personnes organisée dans des remparts autour de 400 maisons circulaires et d'un temple du soleil, avec des entrées si étroites qu'elles ne pouvaient laisser passer qu'une personne à la fois.
Aujourd'hui, ça se trouve au milieu d'une zone quasi vide, avec autant de touristes en un an que le Machu Picchu en un jour !

vendredi 17 juillet 2009

La pratique du hamac

J'ai découvert la pratique du hamac depuis quelques mois maintenant et je dois dire qu'on s'y fait bien, soit pour un moment de repos, soit pour dormir...

jeudi 16 juillet 2009

Bienvenue au Pérou

Ça y est, j'y suis, dans ce pays qui fut l'un de ceux qui ont initié cette envie d'année sabbatique en Amérique du Sud il y a de cela maintenant plus de 20 ans. Je sais que vouloir prendre une année sabbatique avant même d'avoir commencé ses études ou commencé à travailler n'est pas dans l'ordre des choses, mais cela prouve simplement que c'est une idée longuement murie, d'aucuns pourront en témoigner !
Je suis rentrée au Pérou hier par la petite porte : la frontière "La Balsa" que j'ai choisie se trouve au fin fond d'une vallée, de par et d'autre d'une rivière et sur un chemin de terre qui ne sont sur presque aucune carte, voire même pas dans certains guides touristiques.
Mais bon, ça a l'avantage d'être totalement vide de touristes, avec des douaniers sympathiques qui ne vous posent aucune question. Ça a malheureusement aussi le désavantage de nécessiter 6 heures de "route" non goudronnée, non aplanie, avec des éboulis d'un côté et un ravin de l'autre. Mais n'est-ce-pas là l'aventure tant recherchée ?

mardi 14 juillet 2009

14 juillet

Bonne fête à tous !
Champagne, feu d'artifice et bals populaires...

dimanche 12 juillet 2009

3 mois déjà...... premier bilan

Comme dans tout projet, l'heure du premier bilan est arrivée après ces 3 premiers mois jour pour jour.

Les faits
- 3 pays en 3 mois : Venezuela, Colombie, Equateur
- quelques milliers de kilomètres de route en bus
- quelques dizaines de posadas, hotels, hostels, hostals, hospederias, residencials...
- beaucoup d'eau, de bananes, de tomates, d'avocat consommés

Les grands moments
- nager avec les lions de mer aux Galapagos
- quelques plages sublimes : playa Medina au Venezuela, parque Tayrona en Colombie
- la chaîne des volcans en Equateur : le Cotopaxi, le Chimborazo
- la variété des animaux dans les Llanos, au sud du Venezuela
- les villages andins et leur population
- tous les voyageurs rencontrés en chemin

Les moins bons moments
- le vol de mon appareil photo à Bogota
- le passage de la douane colombienne (la première fois)
- pas grand chose d'autre...

jeudi 9 juillet 2009

Devinettes

Où le panama, le chapeau, est-il produit ?
En Equateur.

Quelle est sa principale ville de production ?
Cuenca

Alors, pourquoi le panama s'appelle-t-il panama ?
Parce que les exportations de panama (le chapeau) ont commencé en même temps que le creusement du canal (de Panama) et que les ouvriers dudit canal ont utilisé ce chapeau pour se protéger du soleil. La couverture médiatique qui s'en est suivi (et oui, déjà à l'époque !) a fait le reste et le chapeau s'est appelé "panama" par erreur. Ils devaient manquer d'un bon responsable de la communication à l'époque à Cuenca !

Ah, au fait, ici le panama s'appelle "sombrero de paja toquilla", chapeau de paille quoi. Bon c'est sûr, ça fait moins rêver !

mercredi 8 juillet 2009

Ingapirca

Pour l'instant, je ne vous ai pas encore trop parlé de vieilles pierres, alors pour que vous soyez bien chaud lorsque je vais attaquer le Pérou et ses ruines à tous les coins de rue, voici un petit échauffement : Ingapirca.

Comme vous le savez, Christophe Colomb et les Espagnols pensent qu'ils ont inventé les Amériques et qu'il n'y avait rien avant eux. Néanmoins, pour ceux qui n'ont pas trop dormi pendant leurs cours d'histoire, avant les Espagnols, il y avait les Incas, et avant les Incas il y avait bien d'autres peuples. Restons-en aux Incas, donc. Ils étaient évidement principalement basés au Pérou, mais leur empire est remonté jusqu'en Equateur où ils se sont installés du milieu du XVe au début du XVIe (arrivée des Espagnols).

En Equateur, Ingapirca ("mur des Incas"), c'est LE site Inca qu'il faut voir. Au nord de Cuenca, pas très grand, mais il y a quand même un temple du soleil là au milieu, comme dans Tintin !

PS : j'ai bien entendu ceux qui ont pensé à moi en parlant de "ruines"...

Emerveillements et désappointements

Top 3 des émerveillements en Equateur :
- un pays magnifique, une nature superbe, des paysages grandioses
- des gens adorables
- un climat très clément, bien que nous soyons au début de la saison sèche, qui est censée correspondre à l'hiver...

Top 3 des désappointements en Equateur :
- personne ne semble porter le moindre intérêt à l'environnement : on jette tout par terre dans la rue, en ville, en pleine campagne... C'est dramatique.
- ne jamais faire confiance aux informations qui vous sont données en matière d'horaires de bus, de train, de lieu où trouver telle ou telle chose : ce n'est jamais exact !
- cracher et uriner dans la rue semblent ne choquer personne, mais roter... inconcevable ! Différences de cultures sans doute !

samedi 4 juillet 2009

Question aux ingénieurs agronomes

Depuis quand peut-on faire pousser du maïs, des bananes, des fraises, des framboises, des oranges, des palmiers et des sapins entre 2 500 m et 4 000 m ?
De mes quelques petites années à travailler dans le maïs - si, si, j'ai travaillé dans le maïs du côté de Toulouse ! - il me semble me rappeler que cette jolie plante poussait sous certaines latitudes favorables, mais certainement pas en pleine montagne. Idem pour les fraises. Comment peut-il y avoir de magnifiques fraises et framboises sur tous les marchés des villages de montagne. Et puis sapins et palmiers dans les mêmes champs, c'est antinomique, non ?
Ah, ma brave dame, où va le monde ! Je vous le demande.

jeudi 2 juillet 2009

Moby


Puerto Lopez, Isla de la Plata : entre ce village du continent, sur la côte sud-ouest de l'Equateur, et cette île, il y a un passage où chaque année, les baleines circulent en remontant de l'Antarctique pour aller en Alaska.
Aujourd'hui, donc, j'ai vu mes premières baleines, en vrai. C'est extrêmement impressionnant. Ces gentilles bébêtes étaient en petits groupes de 4 à 5, probablement protégeant un petit baleineau, à quelques dizaines de mètres de notre petit bateau.

PS : pour ceux qui aiment les oiseaux, Isla de la Plata fait partie du Parc National Machililla, autrement appelé "Galapagos des pauvres" et on y voit aussi des boobies à pattes bleues, rouges, masqués, des frégates, des oiseaux tropicaux...

mercredi 1 juillet 2009

Toutes les bonnes choses ont une fin

Non, je n'ai pas décidé d'écourter mon voyage au bout de 3 mois !
Mais je viens de faire un geste irréparable (ou presque) : prendre mon billet de retour.
Vous me verrez donc ressurgir dans la région parisenne aux alentours du 8 avril 2010, si le vol Santiago du Chili - Paris n'a pas de retard, n'a pas été annulé...

Guayaquil


Bien qu'étant la plus grande et la plus peuplée des villes du pays ainsi que la capitale économique, Guayaquil n'a pas grand intérêt : C'est pour cela que je vous en parle. Les journaux sont pleins de nouvelles inintéressantes ; il n'y a pas de raisons que de temps en temps vous n'ayez pas droit à un message du même acabit !
Donc, Guayaquil, c'est un mélande d'architecture du 19e, de maisons modestes revisitées à la sauce bobo et d'immeubles modernes. Aucun intérêt je vous disais, si ce n'est la jolie promenade de bord de rivière, le quartier ancien et le musée d'anthropologie et d'art contemporain.
Quand même...