dimanche 28 juin 2009

Chimborazo

Magnifique, magique, grandiose...
Depuis ses 6 310 m, le volcan Chimborazo vous regarde du haut de sa calotte glaciaire et vous vous sentez tout petit, même si vous êtes montés jusqu'au premier refuge à 4 800 m puis au deuxième à 5 000 m.
Vu comme vous avez soufflé comme un boeuf pendant 1h20 (!!!) sur ces ridicules petits 200 m de dénivelé (ceux qui font de la rando me comprennent) entre les 2 refuges, avec vent de face et tempête de neige, il peut se marrer le Chimborazo et se dire que ceux qui arriveront à son sommet ne seront pas légion. Tant mieux !

samedi 27 juin 2009

Il fait froid !

On est dans un pays de montagne, et même si on est censé entrer dans la saison sèche, il peut faire froid par ici. Alors pourquoi aucune maison et aucun hôtel n'est équipé de chauffage, que ce soit au niveau de la mer ou à 3 800 m ? L'autre jour j'ai dormi avec 5 couvertures tellement il faisait froid... et je ne vous parle même pas de l'isolation des murs et des fenêtres. Bon d'un autre côté, si on ne chauffe pas, il n'y a aucune énergie à sauvegarder en isolant, c'est logique !
A moi Borloo et son Grenelle de l'Environnement !
PS : il est toujours au gouvernement Borloo ?

vendredi 26 juin 2009

Parfois, on a de très belles surprises

Riobamba, grosse ville du centre du pays n'a d'intérêt que parce qu'elle est située tout près du plus haut sommet du pays, le Chimborazo.
J'ai donc prévu d'y rester quelques nuits pour me promener dans les environs et, l'hôtel que j'avais prévu étant plein, la propriétaire me propose son nouvel hôtel non loin de là. OK, pourquoi pas.
Et bonne surprise, le nouvel hôtel est dans une jolie maison refaite à neuf, avec palmier dans le jardin, parquet (très rare par ici), immenses pièces récemment repeintes de toutes les couleurs (jaune, orange... cela rappellera des souvenirs à certains), un jacuzzi (!!!). Et la cerise sur le gâteau : je suis la première cliente et j'ai donc la maison pour moi toute seule. C'est Palace !

Toujours plus de transports

Récemment j'ai essayé le camion de ramassage et de distribution du lait comme moyen de transport dans les montagnes andines. C'est pas très confortable (on est debout tout le temps à l'arrière du camion), mais c'était ça ou prendre le bus à 3 heures du matin !

Et puis hier j'ai décliné un nouveau moyen de transport : la tarabita.
Cette petite chose est une sorte de cage en métal qui permet de relier les 2 rives d'une rivière par les airs. En clair, vous avez une rivière à traverser (500 m de large c'est pas grand chose !), vous êtes à 100 m au-dessus du cours de la rivière, et on vous propose cet engin non sécurisé et totalement effrayant, en particulier quand vous avez le vertige. Il y a bien une autre alternative : le pont suspendu fait de planches de bois...

Piscine "minérale"

Comme indiqué précédement, Baños est une ville d'eau. Il n'y a pas de thermes à proprement parler, mais de nombreuses piscines d'eau provenant directement des sources ou des cascades locales et fortement chargées en minéraux.
Ce matin, je suis donc allée à la piscine la plus proche pour tester les bienfaits de cette ressource locale. A 8h pétantes donc, je me trouve à la "piscine de la vierge de Sainte Eau" (piscina de la virgen de Santa Agua) avec les feignasses car la piscine ouvre à 4h30 du matin.
En fait de piscine, il s'agit de petits bassins en extérieur à des températures croissantes. Le premier est à température ambiante (je rappelle que nous sommes à 1 800 m d'altitude, encaissés dans les montagnes et qu'à 8h00 du mat - et encore plus à 4h30 j'imagine - le soleil n'est pas encore là) ; le deuxième bassin est à 32 degrés ; le troisième bassin est à 44 degrés.

Ah, dernière petite info, spécial Weber : l'eau est riche en nombreux minéraux : amoniaque, brome, cadmium et ... chrome hexavalent ! Ça rappelle des souvenirs !

jeudi 25 juin 2009

La cuisson des pâtes

Je vous expliquais récemment (message du 22 mai) que j'essayais d'apprendre quelques mots nouveaux en espagnol tous les jours parmi ceux que j'avais lus, vus, entendus, ou qui m'avaient manqué pour faire une phrase.
Il y a peu, en cuisinant (en faisant cuire des pâtes), je retourne le paquet pour connaître le temps de cuisson (les pâtes, c'est al dente ou ca n'est pas !). Et je lis donc au dos du paquet : "costa 8-10 mn ; sierra 12-15 mn". Je me dis donc que l'un doit vouloir dire "al dente" et l'autre "bien cuit" et je continue ma tambouille.
Le lendemain cependant, par aquis de conscience, je vérifie dans le dictionnaire sur Internet et là je trouve "costa = côte ; sierra = montagne". Bizarre !!! Quel rapport avec la cuisson des pâtes ?
L'énigme a été levée quelques jours plus tard en discutant avec d'autres voyageurs. En fait, au-delà d'une certaine altitude, l'eau bout à 80 degrés et pas à 100 comme chez nous (une histoire de quantité d'oxygène dans l'air). Donc quand on est en montagne, il faut cuire les pâtes plus longtemps qu'en plaine pour obtenir la même cuisson. Et comme un bon tiers de l'Equateur est au-dessus de 3 000 m, tous les paquets de pâtes indiquent 2 temps de cuisson : un pour la côte et un pour la montagne !

Qui l'aurait deviné ?

mercredi 24 juin 2009

Baños, ville d'eau

On avance, on avance, on avance, et on descend vers le sud.
Baños... Pour ceux qui ont fait un peu d'espagnol dans leur jeunesse, ca signifie "bains". Ceux qui ont voyagé en Amérique du sud savent aussi qu'ici, ca signifie "toilettes". Je suis donc à "Toilettes" pour quelques jours.
Baños, ville d'eau entourée de rivières, de cascades, de sources thermales... et arrosée de pluie. C'est donc mon premier jour de repos total par la force des choses. Bon, j'ai quand même réussi à me traîner au salon de massage ce matin, mais sinon, nada.
L'ambiance est très différente du reste du pays. Beaucoup de touristes nationaux et internationaux, des hôtels, des agences de voyages et des magasins de souvenirs partout. On se croirait dans une station de sport d'hiver des Alpes. J'ai même réussi à trouver un restau suisse qui fait des fondues et des raclettes !

mardi 23 juin 2009

Les sud-américains sont fous...

... de chaussures, de coiffeur et de loterie.

Au Venezuela et en Colombie, les kiosques pour jouer à la loterie sont partout et on vend des billets de loterie dans la rue. Comme si la fortune venait du ciel !
En Colombie, il semblerait que la chaussure soit un élément essentiel de la tenue vestimentaire ; il y a des magasins de chaussures à tous les coins de rue.
Et en Equateur, ils sont dingues de coiffeur. A Latacunga en particulier, il y a une proportion de coiffeurs au mètre carré impressionante. On se demande bien pourquoi vu la facon dont sont coiffés les Equatoriens !

La Panaméricaine

Aux Etats-Unis il y a la route 66, en France il y a la Nationale 7, ici il y a la Panaméricaine.
Elle fait partie des routes mythiques, et parmi les routes mythiques, elle fait partie des rares qui traversent une dizaine de pays, depuis l'Alaska jusqu'à la Terre de Feu.
J'ai commencé à l'emprunter par petits bouts en Colombie et je la suis depuis mon arrivée en Equateur d'où elle me conduira au Pérou...
Vous voulez en savoir plus ? http://www.panamericaine.com/

lundi 22 juin 2009

Le port du chapeau

Parmi les attributs indispensables des Indiens de la région du Quilotoa, aucun ne saurait sortir sans son chapeau.

Il s'agit d'un chapeau de feutre généralement vert foncé, marron, noir, ou pour les plus intrépides rouge, avec une plume de paon sur le côté.

Absolument tout le monde le porte : femmes, hommes, enfants, en ville, aux champs... Et je vous laisse deviner son prix : plus de 60 dollars ! Rapporté à un salaire moyen de 200 dollars, vous voyez l'investissement !

Si j'étais vers la fin de mon voyage, j'en aurais bien rapporté un .... rouge. Mais dans le sac à dos.........

Quilotoa loop

Il est une toute petite région au sud de Quito et à l'ouest de Latacunga qu'on appelle Quilotoa loop (ici personne n'a trouvé de traduction à cet anglicisme).

Ca se passe dans les montagnes ; les petits villages sont nichés entre 2 800 m et 3 800 m ; les transports pour y aller et en revenir sont une vraie catastrophe ; mais qu'est-ce que c'est joli : ce sont les Andes, les vraies.


Je viens d'y passer 4 jours entre marché traditionnel (Zumbahua, voir les photos) et nature intacte. Et dans ce tour, il y a un arrêt au volcan Quilotoa dont la particularité est d'avoir un cratère en forme de lac aux eaux d'un beau vert. On se croirait dans le nord de l'Italie si ce n'était la température !

Il faut m'expliquer

Je fais appel aux plus férus de sport d'entre vous pour m'expliquer pourquoi dans un pays où le football est le sport roi, où l'équipe nationale vient de se qualifier pour le prochain Mondial, on voit partout dans les villages des gens qui jouent....... au volley !!!???
L'Equateur aurait-il une équipe de volley d'un niveau mondial et personne ne m'aurait prévenu ?
J'attends vos explications.

jeudi 18 juin 2009

L'allée des volcans

L'Equateur est un pays fantastique en ceci que, où que vous soyez dans la partie centrale du pays, vous êtes à plus de 3 000 m d'altitude. Et où que vous soyez, vous êtes cernés par les volcans.
Cet alignement de volcans qui part de la frontière colombienne au nord jusqu'à la frontière péruvienne au sud s'appelle l'allée des volcans. Et les plus ridicules d'entre eux font au moins 4 000 m.
Par exemple, hier, dans le parc national Cotopaxi, j'avais face à moi 8 volcans :
Puntas : 4 452 m
Antisana : 5 758 m
Sincholagua : 4 898 m
Cotopaxi : 5 897 m
Rumiñahui : 4 712 m
Iliniza sur : 5 248 m
Iliniza norte : 5 126 m
Corazon : 4 788 m
Et je m'en vais bientôt un peu plus au sud vers le premier d'entre eux, le volcan Chimborazo, 6 310 m, dont les équatoriens et les guides de voyage aiment à rappeler que c'est techniquement le point le plus éloigné du centre de la terre, grâce à la courbure de la terre au niveau de l'Equateur. L'Himalaya ? Ridicule !

Le plein de transports .... suite du message du 15 mai 2009

A la longue liste des transports déjà pris, je peux maintenant ajouter le yacht (ça fait chic !), le VTT (et oui, j'ai descendu un volcan à VTT, le Rumiñahui, 4 712 m), le pick-up (dans le coffre bien-sûr pour faire plus couleur locale).

mercredi 17 juin 2009

Hier j'ai fait le Mont-Blanc en 50 minutes !

A Quito, j'étais montée à 4 000 m en téléférique ; au sud de Quito, j'ai vu mon premier 5 000 enneigé ; hier je suis monté au volcan Cotopaxi (voir photo), 2e sommet équatorien à 5 897 m. Enfin, je suis montée jusqu'au refuge qui est à 4 800 m (la preuve en image), et histoire de dire que je suis allée plus haut que le Mont-Blanc, je suis montée 10 m au-dessus du refuge.

PS : bon d'accord, la route d'approche du refuge monte jusqu'à 4 500 m, mais j'ai quand même fait les 300 derniers mètres à pieds, et monter 300 m quand on est à cette altitude, je vous assure que ce n'est pas du gâteau !

Les photos des Galapagos sont arrivées

Quelques photos pour vous mettre en bouche, pour illustrer les précédents messages.

samedi 13 juin 2009

Galapagos J8

C'est la fin, retour à Santa Cruz pour reprendre l'avion, mais avant de partir, visite du Centre de recherche Charles Darwin, où des scientifiques élèvent, surveillent et réintroduisent dans la nature des tortues terrestres. Les plus petites ont quelques semaines ; les plus vieilles 100 ans. Parmi elles, Lonesome George, le dernier représentant de son espèce que les scientifiques essayent désespérément de faire se reproduire depuis des années... sans succès.
Ah j'oubliais, ça s'appelle Centre Charles Darwin parce que l'ami Darwin a passé 5 semaines aux Galapagos en 1835 et que ses observations ici ont largement contribué à sa théorie de l'évolution.

Galapagos J7

Retour vers le sud, re-passage de l'Equateur : Isla Santiago.
On est dans une île où un volcan s'est réveillé il y a 100 ans et a laissé derrière lui une coulée de lave qui a envahi la mer, agrandissant ainsi lîle et créant de magnifiques formes.
Aujourd'hui, baignade avec les pingouins et des centaines de poissons multicolores.

Galapagos J6


Probablement l'apothéose du voyage : Genovesa !
Genovesa est une toute petite île peu visitée, très au nord des Galapagos, dans l'hémisphère nord ; nous traversons donc l'équateur pendant la nuit.
Et là, on trouve des oiseaux partout : sur le sol, dans les arbres, dans le ciel. Ils se moquent totalement de notre présence et nous permettent de les approcher à 50 cm alors qu'ils sont en train de couver.
L'espèce la plus remarquable : les red-footed boobies, qu'on ne trouve que dans cette île.
Mais il y a aussi des frégates avec leur caractéristique poche rouge sous la gorge, des Darwin finches, des Nazca boobies...

Galapagos J5

Santa Fé, île aride où les iguanes terrestre se plaisent à manger les immenses cactus et les pélicans défendent leurs nids et leurs petits contre les aigles.
Pour finir la journée, nous remontons vers le centre de l'archipel, vers Isla Santa Cruz, pour un tour en bateau dans la mangrove, refuge des tortues marines.

Galapagos J4

Petite escale à San Cristobal, l'une des 2 grandes îles de l'archipel, où la moitié des passagers nous quitte (les pauvres, ils n'ont souscrit que 4 jours de croisière !) et de nouveaux arrivent pour les remplacer.

mardi 9 juin 2009

Galapagos J3

Isla Española, le paradis des oiseaux : albatros, frégates et surtout blue-footed boobies, de drôles d'oiseaux aux pattes bleu clair.
Et puis aussi des lions de mer, des iguanes marines, des dauphins...
Gilles, Isabelle, cet endroit est pour vous !

Galapagos J2

Isla Floreana, petite île du sud de l'archipel.
Promenade à travers l'île le matin pour voir quelques flamants roses et une jolie plage de sable fin, mais le clou de la journée, c'est la plongée masque et tuba dans le cratère d'un volcan englouti, avec 2 lions de mer qui ont une folle envie de s'amuser avec nous : ils nous tournent autour, nous foncent dessus puis nous évitent, nous frôlent... Un grand moment.

Galapagos J1

Arrivée à l'aéroport d'Isla Baltra. Puis visite d'une ferme sur Isla Santa Cruz, la principale île de l'archipel, qui compte sur ses terres des tortues terrestres gigantesques de plus de 100 ans.
Nous rejoignons notre bateau, que dis-je, notre yacht, pour une traversée de nuit jusqu'à la prochaine île.

vendredi 5 juin 2009

A bientôt

Je vous abandonne quelques jours jours pour partir en mer, aux Galapagos.
Alors, oui, je sais, comme certains me l'ont déjà fait remarquer, c'est pas juste ! Mais la vie n'est pas juste les amis ! Pendant que vous profitez tous des dernières sorties ciné dans de confortables fauteuils rembourrés, je vais affronter le Pacifique ainsi que quelques bestioles pas toutes sympathiques : iguanes, pingouins, lions de mer, tortues géantes et oiseaux divers (rappelez-vous le film d'Hitchcock). Et puis je vais aussi louper le grand moment d'actualité que sont les élections européennes.
Alors, qui faut-il plaindre, hein, je vous le demande ?
Pour un avant goût de cette petite escapade, voir le lien qui se trouve dans "mes sites de voyage" où vous trouverez quelques photos de ma demeure flottante à partir de demain. A plus !

France 3 - Venezuela 0 - Colombie 0 - Equateur 0

Non, ce ne sont pas les résultats des derniers matchs de foot des bleus mais le résultat comparatif de 2 mois de nourriture en Amérique du sud. Pour l'instant, il n'y a pas photo, la France a une très large longueur d'avance.
Ces 3 pays disposent d'absolument tout pour faire une excellente cuisine : des légumes et des fruits en variété et en quantité, du riz, des pommes de terre, du maïs, du poulet, du poisson, un peu de viande, des épices... Mais l'art de les accomoder ne fait pas partie des traditions locales.
Les repas se limitent le plus souvent à des empeñadas ou des arepas, sortes de galettes de maïs ou de blé frites dans lesquelles on met à peu près tout ce qu'on veut (poulet, riz, banane, fromage). Dans le meilleur des cas, vous avez une soupe (un bouillon de légumes avec du fromage, un morceau de viande ou de maïs) et un plat de riz additionné de bananes frites et d'un mini-bout de viande.
Donc je suis une fervente pratiquante des marchés où j'achète fruits et légumes que je cuisine moi-même dans les hôtels qui ont tous une cuisine à disposition des convives.
Mais cela devrait s'améliorer en descendant dans le sud du continent m'a-t-on dit... Wait and see !

PS : je ne vous parle même pas du vin !

mercredi 3 juin 2009

lundi 1 juin 2009

Quito vue d'en haut

Quito nord (ville moderne)

Quito centre


Quito sud (ville
coloniale)

Quito vue du téléférique qui monte à 4 100 m sur les pentes du volcan Pichincha. Impressionant !
Quito n'est que la 2e ville du pays avec 1.4 millions d'habitants (derrière Guayaquil, dans le sud) mais elle s´étale sur 30 km de long.