samedi 31 octobre 2009

Tour dans le sud bolivien J5 : Colorada

Dans l'échelle des sites époustouflants de ce voyage, la laguna Colorada arrive en très bonne place. Ce matin nous sommes restés à la contempler près d'une heure. Cette immense étendue d'eau entourée de montagnes a une couleur rouille étonnante due aux algues et au plancton qui prospèrent dans l'eau riche en minéraux. Les micro-organismes sont la nourriture de base des flamants qui envahissent cette merveille et en font un lieu irréel : 25 000 flamants la peuplent à la saison des pluies.

vendredi 30 octobre 2009

Tour dans le sud bolivien J4 : Vert

Un des éléments géologiques les plus présents dans le Sud Lipez, ce sont les lagunes. Elles parsèment le paysage de montagnes et offrent une oasis pour tous les animaux alentours : lamas, alpagas, vigognes, flamants roses, renards, canards...

Aujourd'hui c'est le vert qui domine avec la bien-nommée Laguna Verde. Cette laguna située au pied du Licancabur, le volcan qui fait la frontière entre la Bolivie et le Chili, change progressivement de couleur dans la journée. Une petite randonnée de 3 heures autour de cette laguna permet donc de la voir passer du vert transparent au vert profond puis au bleu Mer des Caraïbes. Magnifique !

jeudi 29 octobre 2009

Tour dans le sud bolivien J3 : Rose

Dans le coin Sud-Ouest de la Bolivie, au confluent du Chili, de l'Argentine et de la Bolivie, la Réserve Nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa regroupe des camélidés mais aussi de très nombreux flamants roses qui vivent autour des très nombreuses lagunes de la région, entre 4 000 et 5 000 m d'altitude. 3 espèces de flamants roses vivent dans les parages et se nourrissent en filtrant l'eau des lagunes. Quant à leur résistance au froid... Rappelons qu'ici, il fait souvent - 20 degrés la nuit et que la température peut même descendre jusqu'à - 40.

mercredi 28 octobre 2009

Tour dans le sud bolivien J2 : 6008

Il y a des choses qui semblent hors de son champ personnel d'action. Pour moi, la montagne en fait partie. Je n'ai jamais fait ni escalade, ni grands trekkings, ni ascension. Et pourtant aujourd'hui, je suis arrivée au sommet du volcan Uturuncu et à bout de ses 6 008 mètres d'altitude. L'ascension n'a rien de technique ; c'est un chemin dans la pierre qui démarre à 5 750 m car à cette altitude, il y a encore quelques temps, se trouvait une mine de soufre exploitée, donc desservie par une route, la plus haute voie carossable du monde selon le Lonely Planet. Mais l'ascension m'a quand même pris 2h quand le reste du groupe a mis 45 mn.

258 m de dénivelé, ce n'est rien. A cette altitude, c'est insupportable pour le coeur, surtout quand on n'a pas d'entraînement. Je suis donc très fière de vous annoncer que j'ai explosé mon précédent record du refuge du volcan Chimborazo, Equateur, à 5 000 m, avec cette grande première mondiale.

J'attends les photos des collègues randonneurs pour vous apporter une image de cet exploit.

mardi 27 octobre 2009

Tour dans le sud bolivien J1 : Rouge

La couleur du jour, c'est celle de cette terre, de ce sable et de ces formations rocheuses qui constituent le Sud Lipez. Cette région du sud de la Bolivie regorge de beautés naturelles parsemées de lamas, d'alpagas et de vigognes.

Tour dans le sud bolivien : départ

Parmi les "highlights" de ce voyage, il y avait dans ma tête avant de partir le salar d'Uyuni, cette grande étendue salée au sud de la Bolivie. J'organise donc un tour dans cette région depuis Tupiza, une petite ville du sud du pays, en y ajoutant le Sud Lipez, la région attenante qui devrait promettre beaucoup également.

Le hasard a voulu que nous soyons 5 français à vouloir faire le même tour dans cette région au même moment, un tour de 6 jours et 5 nuits. Je vous présente donc Céline et Michaël, en voyage en Amérique latine pour 16 mois, Charlotte et Marc, en vacances en Bolivie, mes compagnons de route pour les 6 prochains jours.

lundi 26 octobre 2009

Plein sud

Voici le Wara Wara del Sur qui relie Oruro à la frontière argentine. 3 classes de voyage : popular (comme son nom l'indique), salon (comme son nom ne l'indique pas, c'est un wagon normal avec des sièges pré-inclinés, là où j'étais) et ejecutivo (en clair 1ere classe, mais il n'y avait plus de places).
Un petit coup de train, 14h exactement, et je me retrouve à l'extrême sud de la Bolivie, à Tupiza, charmante petite bourgade tout près de la frontière argentine. Car c'est le point de départ de mon circuit dans les lagunes colorées du sud du pays et dans le célébrissime Salar d'Uyuni. Rendez-vous dans une petite semaine donc pour le récit de mes aventures dans cette merveille de la nature. Et oui, pas de douche chaude, presque pas d'électricité et encore moins d'internet pendant ce temps ! Que c'est dur ce voyage !

Butch Cassidy et le Kid

Ah, les beaux yeux bleus de Paul Newman et la moustache blonde de Robert Redford ! Non, je m'égare... Mais bon, jusqu'à aujourd'hui, "Butch Cassidy et le kid" c'était pour moi un film américain de 1969 (quelle belle année) avec 2 mythiques acteurs américains qui relatait l'histoire de 2 bandits de grand chemin. Je ne me rappelle même plus de quoi ça parlait ni d'où ça se passait.
Et bien une partie du voile est levée car la vraie histoire de ces 2 bandits se passe en partie en Bolivie. En 1908, ayant fui les Etats-Unis après leur 2e attaque d'un train de l'Union Pacific, les 2 énergumènes, de leurs vrais noms Robert Leroy Parker et Harry Alonzo Longabaugh, se sont réfugiés en Bolivie où ils ont voulu continuer leurs activités en détroussant un convoi transportant la paie d'une des sociétés minières du coin. Vous voyez, tout se tient, je vous parlait des mineurs hier et je suis aujourd'hui à Tupiza, lieu de départ du convoi en question !
Je vous passe les détails, mais en clair ils ont plus ou moins foiré leur coup et se sont retranchés dans le village de San Vicente, non loin d'ici, où ils ont été encerclés par l'armée et où ils sont morts et, selon la légende, enterrés, même si personne ne sait vraiment où se trouve leurs tombes. Quelle triste fin !
Dans la prochaine édition de la vie des célébrités en Bolivie, d'ici quelques semaines, je vous parlerai de l'incontournable Che.

Déçuuuuue

Parmi ce qui faisait le charme du Pérou et de l'Equateur, il y avait les costumes traditionnels des femmes, différents dans chaque région, agrémentés de chapeaux si beaux et si originaux. Et j'avais dans l'esprit que c'était la même chose en Bolivie, que nous étions dans la Mecque du costume traditionnel tel que rêvé par les Européens. Erreur grave.

Les femmes indiennes boliviennes qu'on appelle Cholas ont effectivement un habit traditionnel, mais d'une allure si peu avenante que cela fait disparaître le rêve. Il s'agit d'une très longue jupe ample faite de bandes horizontales, le tout dans des tissus les plus voyants possibles. Bling bling, quand tu nous tiens ! Avec ça, un chemisier et/ou un gilet en laine tricoté façon mémère. Par-dessus, un châle à franges façon sévillane. Le tout coiffé d'un petit chapeau melon vert foncé, marron ou noir posé en équilibre sur le haut de la tête.
Comme dirait une fashion victime de mon entourage, c'est pas très glurp tout ça.
N'oublions pas, en plus, que la plupart des boliviennes font moins d'1m 60 et un bon 80 kg ! A côté d'elles, j'ai l'air d'un top model !
D'ailleurs, il existe ici des "combats de Cholas", sortes de matchs de catch féminin local entre ces dames... C'est tout dire !
Bon signalons tout de même que cette tenue leur a été au départ imposée par les Espagnols, tout comme la coiffure en 2 tresses avec la raie au milieu. J'imagine bien Sarkozy en train d'imposer à toutes les françaises le port de la mini-jupe et de la coupe au carré !!!

dimanche 25 octobre 2009

Vous êtes perdu, mon ami ?

"Il arrive que les Boliviens préfèrent donner une réponse ou des indications fausses plutôt que d'avouer qu'ils ne savent pas. Non par malveillance, ils veulent simplement se montrer serviables et informés. Il faut savoir par ailleurs que les numéros de rue ne sont guère utilisés : on se sert des bâtiments importants comme points de repère. Dans certains cas, il vaut mieux se renseigner auprès de plusieurs personnes, et si une réponse l'emporte, il y a fort à parier que vous approchiez de la vérité."
Extrait du Lonely Planet Bolivie
Le constat est tout à fait exact et il est le même au Pérou. En revanche je suis moyennement d'accord sur l'analyse. Je ne crois aucunement que les locaux veuillent se montrer serviables et informés ; je crois en revanche qu'ils ne veulent pas faire pâle figure en avouant qu'ils ne savent pas. C'est d'ailleurs un comportement que j'ai déjà croisé dans de nombreux pays... et pas qu'en Amérique du Sud.

L'heure de gloire d'Oruro

On dit que si les habitants d'Oruro ont un don pour faire la fête, c'est parce qu'ils ont connu et connaissent encore des temps bien difficiles. Oruro est une ville minière au climat rude, assez semblable finalement à nos villes du Nord.

Le monument aux mineurs, dans un style très "socialiste soviétique".
Derrière la ville, des collines, et dans ces collines, du cuivre, de l'argent, de l'étain, fondements de l'économie locale. L'histoire a commencé quand Simon Patiño, un régional de l'étape, acquit une mine d'étain en 1897, non loin d'Oruro. Dans les années 1920, cet homme qui controlait la moitié des ressources d'étain du pays décida d'émigrer au Royaume-Uni, emportant avec lui les bénéfices de cette industrie. Manifestations, protestations menèrent à la nationalisation des mines dans les années 50 puis à la re-privatisation dans les années 80. Aujourd'hui elles ont pratiquement toutes fermé ; celles qui demeurent sont exploitées par des coopératives de mineurs.

Aujourd'hui j'ai visité le musée de la mine, installé comme il se doit dans une ancienne galerie minière sous une église. On y parcourt la galerie, on y voit les instruments de mineurs, les minerais extraits et 2 "statues" d'El Tío, l'esprit démoniaque du monde souterrain qui possède tous les minerais et métaux précieux et à qui on fait des offrandes ciblées : alcool, bière, cigarettes... et qu'on célèbre également pendant le carnaval.
Tout cela est assez émouvant je dois dire... pour moi qui ne suis pas à proprement parler une fille du nord.
El Tío, esprit du monde souterrain

samedi 24 octobre 2009

C'est la fêêêêêêêête







Oruro, grosse ville de 200 000 habitants au sud de La Paz, a la réputation d'avoir la fête annuelle la plus renommée de Bolivie : son carnaval. Mais bon, le carnaval, c'est en février et nous sommes en octobre. Peu importe ! Les Orureños ont trouvé d'autres moyens de faire la fête : aujourd'hui, une grosse entreprise téléphonique a décidé de faire la fête et tous ses employés sont descendus costumés dans la rue et vont faire la fête "jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à boire" m'a dit l'un d'entre eux. Prenez-en de la graine chez Orange, Bouygues ou SFR. Et puis comme ça ne suffisait pas, c'est la rentrée universitaire et toutes les facultés sont aussi dans la rue : tous les étudiants sont costumés, les orchestres sont de sortie, c'est plein de couleurs, de plumes, de jupes qui volent... J'adooooooore !!!

vendredi 23 octobre 2009

Dans la jungle, terrible jungle...

Hostile... c'est le premier mot qui me venait à l'esprit en pensant à la forêt amazonienne il y a peu. La sensation après 3 jours d'immersion dans le Parque Nacional Madidi est toute autre.
C'est un monde un peu particulier bien-sûr mais où on peut vivre en autarcie presque totale.

Commençons par quelques chiffres tout simples. Le parc Madidi, c'est 2.000.000 de km2, 44 % des espèces de mammifères d'Amérique, 38 % des amphibiens tropicaux, 10 % de toutes les espèces d'oiseaux répertoriées. Il se situe entre La Paz et Rurrenabaque, dans le nord de la Bolivie, et n'est accessible que par bateau.

Une fois qu'on est entré dans le parc et dans la jungle, on s'aperçoit que c'est certes un univers difficile, température étouffante, humidité proche des 100 %, quasiment aucun chemin pour circuler (il faut se frayer une route entre les arbres et les plantes) mais c'est aussi un univers peuplé et où tout est disponible à portée de main.
Côté animaux, des aligators, des anacondas, quelques jaguars, des pumas, des tapirs, des singes de toutes sortes, des oiseaux en pagaille comme ces magnifiques guacamayos rojos ou aras chloroptera (photos de meilleure qualité dans le lien photo), un grand moment de ce séjour en jungle, et des milliards d'insectes, Vous avez peur des araignées ? Abstenez-vous. La chasse est interdite bien-sûr, mais il reste la pêche, les termites, les larves, les vers que les locaux dégustent.

Et puis il y a les arbres qui se battent pour survivre, pour se protéger des prédateurs avec des aiguilles, des picots sur leurs troncs. Il y a les plus sympathiques qui donnent du lait, de la colle, des palmes pour construire des toits, des noix pour faire des bijoux, des lianes ou une écorce qui sent l'ail pour se protéger des moustiques, une autre écorce remède contre la diarhée... et il y a aussi ceux qui donnent du curare.
Côté plantes, on trouve celles qui procurent des antiseptiques ou des analgésiques, celles qui recueillent de l'eau de pluie.

Un monde à part, donc...

lundi 19 octobre 2009

Rurrenabaque

"Rurre" pour les intimes, sa piste d'aéroport en herbe, son environnement plus que vert, sa rivière, le Rio Beni, ses 15 000 habitants et son allure de ville mi-asiatique mi-caraïbe. Encore une fois, comme ça avait déjà été le cas à Iquitos, dans le nord du Pérou, on est complètement dépaysé ici, plus du tout dans l'univers bolivien.
Chaleur moite, shorts et tee-shirts, petites maisons aux toits de chaumes, hamacs.... et touristes israéliens partout. Il semblerait qu'un touriste israélien ait été sauvé d'une aventure hasardeuse il y a 15 ans par un local et qu'il ait fait depuis une pub certaine pour cette petite localité et ses environs. Donc maintenant, tout est écrit en hébreu partout, certaines agences de voyage ont des employés parlant hébreu... C'est assez étrange comme sensation.
En dehors de cela Rurre se trouve au confluent de la forêt amazonienne (du parc national Madidi) et de la pampa. Il y a donc profusion de départ de tours dans ces contrées pour voir les animaux et rencontrer les communautés locales. Rendez-vous dans quelques jours pour un compte-rendu de l'une de ces visites.

Atterrissage réussi


Ça y est, j'ai enfin décollé de La Paz hier, avec juste 45 petites minutes de retard, ce qui à l'échelle de l'Amérique du Sud est à peine un retard, pour arriver à Rurrenabaque après 45 minutes d'un vol magnifique à basse altitude (par rapport au niveau du sol et pas de la mer s'entend) où on commence par survoler l'Altiplano tout jaune et tout sec autour de La Paz, puis on passe la Cordillère Royale, ses sommets enneigés, ses lacs et ses glaciers pour descendre ensuite doucement dans la forêt amazonienne, ou le vert est la seule couleur visible, parsemée de rivières marron ou noires. C'est extraordinaire cette transformation si rapide du paysage et cette grandeur qui nous fait nous sentir tellement ridiculement petit.

samedi 17 octobre 2009

Je hais les Français en vacances

Les Français en groupe en vacances c'est déjà pas la joie. Mais je pensais que les backpackers français relèveraient le niveau et seraient un peu moins chiants. Et bien pas du tout ! Ils ne sont jamais contents ; il leur manque toujours quelque chose ; c'est toujours mieux ailleurs ; les locaux sont pénibles, et chez nous ça ne se passerait pas comme ça... et j'en passe. Comme quoi, ça ne vient pas du statut mais bien de la nationalité !

Rassurons-nous néanmoins, sur le podium des nationalités les plus chiantes en vacances, on trouve aussi :
- les Américains : qui n'ont pas encore tous compris qu'ils ne sont pas les rois du monde. Heureusement ceux qui voyagent sont majoritairement Démocrates, ça limite les dégâts.
- les Israéliens : qui vivent en autarcie totale et vont dans les hôtels pour Israéliens, mangent dans les restaurants pour Israéliens, voyagent toujours en groupe, pensent avoir tous les
droits et ne parlent à personne.

Et dans le club des nations de voyageurs les plus sympas, on trouve quand même les Britanniques (pour une fois, je dois leur rendre cet hommage), les Hollandais, les Espagnols, les Chiliens, les Argentins, les Allemands, les Suisses, les Suédois...

La cuisine bolivienne

Aujourd'hui à La Paz, j'ai mangé une délicieuse spécialité ........ coréenne. Et oui, l'avantage de croiser un peu toutes les nationalités dans les hôtels à petit budget (en ce moment dans mon dortoir, une Anglaise d'origine indienne, un Coréen, un Japonais, un Canadien, des Chiliens, des Français, trop de Français...), c'est qu'on se frotte aussi à tous leurs repères culturels, dont la gastronomie.

Donc bouffe coréenne ce midi, mais c'est surtout parce que pour l'instant, la cuisine bolivienne n'a rien d'exceptionnel. Les "salteñas" sont la meilleure option, et encore ils sont importés de Salta, Argentine. Ce sont de petits chaussons en pâte remplis d'une délicieuse farce faite de petits légumes, d'une sauce légèrement sucrée et de poulet ou de viande. C'est excellent, ça coûte 0.20 euro et ça calle l'estomac. Seul inconvénient, il faut apprendre à aspirer le jus sinon on s'en met partout en les mangeant.

Ode à un carré de tissu

Vu de l'extérieur, c'est un petit bout d'étoffe très légère de 140 cm x 120 cm, toute simple, en coton rouge. Ceux qui m'ont acheté ce paréo il y a quelques années avant un voyage au soleil ne se doutaient certainement pas qu'il allait devenir la chose la plus utile que j'ai emportée avec moi pendant ce voyage.

Il m'a en fait très peu servi dans sa fonction originelle de paréo, mais il me sert de foulard, de châle, de couverture, de serviette de bain, de torchon à vaisselle... C'est sûrement le meilleur investissement dont je dispose !

Merci à ceux qui y ont pensé. Ils se reconnaîtront.

vendredi 16 octobre 2009

Epoustouflée, estomaquée, sur le cul

Cela fait maintenant une semaine que je suis en Bolivie et je n'arrive toujours pas à me faire au coût de la vie ici. Tous les jours je suis époustouflée par les prix que je vois dans les magasins ou sur les marchés. Alors je voulais vous le faire partager.
6 oeufs : 0.35 euro
8 pommes : 1 euro
1 kg de pâtes : 0.30 euro
1 kg de tomates : 0.30 euro
1 jus de fruit frais de 500 ml pressé devant vous : 0.30 euro
1 boule de glace : 0.30 euro
1 T-shirt : 3 euros
1 trajet en minibus en ville : 0.15 euro
1 trajet de 3 heures en bus interville : 1.5 euro
1 lit dans un dortoir : 2 euros
1 heure d'internet : de 0.20 euro à 1 euro
1 cirage de chaussures : 0.10 euro
Je crois que ça va être dur en rentrant de se remettre à l'euro et aux prix français... Il va falloir que vous me fassiez une petite liste des prix les plus courants, sinon, je vais me mettre à négocier dans les magasins avec les vendeurs. Heureusement que je passe par le Chili avant de rentrer, ça devrait me faire un pallier de décompression.

Décollage raté

La Paz- Rurrenabaque : 18 h de bus ou 1h d'avion, au choix. Le choix est vite fait, en apparence...
Il faut dire que Rurrenabaque se trouve au nord de La Paz, à la lisère de l'Amazonie bolivienne. Si, si, il y a l'Amazonie aussi en Bolivie !
Donc l'avion a très clairement été mon choix premier. A 37 euros l'aller, on ne va pas se priver ! Le problème c'est que "Rurre" se trouve en Amazonie, donc en zone hautement imprédictible : pluie, routes coupées, aéroport inondé... En l'occurence l'aéroport a une piste en herbe, et quand il pleut... c'est pas top. Donc le vol d'aujourd'hui est annulé. Bien-sûr, même si l'agence de voyage a téléphoné 3 fois dans la journée à la compagnie pour s'assurer du vol (ils connaissent la musique !), on ne t'annonce l'annulation qu'une fois à l'aéroport, 1 heure avant le départ. C'est beaucoup plus drôle ! Donc on le retente dimanche (pas de vol le samedi). Je vous tiens au courant !

Petite précision : 2 compagnies desservent "Rurre" : Amaszonas et TAM (Transportes Aero Militares, l'armée quoi, qui part donc de l'aéroport militaire !). Et devinez sur laquelle je dois voyager... ?

Zona Sur

A quoi reconnaît-on le quartier "chic" de Lima ?
Vous avez 3 secondes pour trouver avec la photo...


Et oui, comme partout dans le monde, le signe extérieur de richesse ici, c'est le 4x4.

Mais pour se repérer on a aussi le pourcentage de blancs qui excède le pourcentage d'indigènes, les magasins de décoration, le supermarché qui vend des vins espagnols et du champagne français, les prix en dollars dans le magasin Benetton, les cliniques de chirurgie esthétique, les pelouses manucurées, le tournage d'un film au café du coin et pour couronner le tout....... toute la panoplie pour fêter Halloween dans les vitrines. Quelle tristesse !

Sinon, Zona Sur (c'est le nom du quartier) est un petit havre de paix et de tranquilité dans le brouhaha Pacenien (de La Paz). Mais bon, ça manque un peu d'authenticité.

mercredi 14 octobre 2009

Le développement vu par Evo

1936, 1945, 1981....... il y a des dates comme ça qui reviennent dans ma tête quand je lis les slogans d'Evo Morales. Mais je ne pense pas que les dirigeants français de l'époque avaient des colliers de fleurs autour du cou et des casques de chantier sur la tête...

Panorama politique des pays récemment traversés :
Venezuela : à gauche toute avec Hugo Chavez, ses discours fleuve à la Soviétique et ses ennemis jurés, les Américains
Colombie : à droite toute avec Alvaro Uribe, l'ami des Américains et l'ennemi juré du sus-nommé
Equateur : à gauche légèrement avec Rafael Correa, ami de Chavez et de Morales
Pérou : à droite avec Alan Garcia qui est privatisations à fond
Bolivie : à gauche toute, le pouvoir aux indigènes pour l'ami de Chavez et de Castro, du moins de ce qu'il en reste
Vous suivez toujours ?
Heureusement la pression politique diminue depuis le Venezuela où c'était vraiment insupportable de se voir asséner des slogans à longueur de journée. Il parait que c'est comme ça qu'on apprend, m'a dit un jour un guide local, socialiste à fond... Sans commentaires !

"Sin nationalización no hay desarollo" : "sans nationalisation, pas de développement"

lundi 12 octobre 2009

La coca

Ah, que n'a-t-on pas dit sur la coca !
D'abord, soyons clairs, quand on parle de coca ici, on parle de feuille de coca. Une petite feuille verte en apparence totalement inoffensive. Une immense majorité de la population, en particulier indigène, et des touristes de passage, la consomment en "mâchonnage", en tisane, en bonbons, en bière... Elle a des vertus énergisantes car elle permet d'utiliser une plus grande partie de sa capacité pulmonaire, ce qui, dans ces contrées de grande altitude, croyez-moi, est un vrai challenge. Les locaux l'utilisent également comme médicament ou la posent sur la partie du corps qui fait mal (sur la tempe pour un mal de tête) pour guérir. Là, j'y crois moins !
Soyons clairs, la cocaïne est un des ingrédients de la coca, à dose infinitésimale et totalement inoffensive. La cocaïne, telle que nous l'entendons dans les pays occidentaux, c'est à la base des feuilles de coca + du kérosène (si, si !) + de l'ammoniaque et tout un tas d'autres saletés. Je pense que si on faisit lire son mode de fabrication à certains, ça les calmerait illico !
Pour ma part je n'ai pas encore essayé d'en mâchonner (de la coca), mais tous ceux qui ont essayé n'en disent que du bien. Je vous tiens au courant... PS : ci-dessus 2 affiches de publicités françaises vantant les mérites de boissons à base de coca, dont le vin Mariani, ancêtre du Coca-Cola. Je vous laisse lire les slogans, c'est édifiant !

Malaise

J'ai déjà évoqué le soutien entier que je porte aux cireurs de chaussures qui exercent un vrai métier et fournissent un vrai service aux gens qui comme moi détestent cette tâche. Mais ici à La Paz, ce métier semble être revêtu de l'opprobre populaire, même si tout le monde utilise ce service. Donc, les cireurs de chaussures, des enfants pour la plupart, qui aident leur famille ou paient leur école ainsi, portent tous une cagoule en laine genre passe-montagne + une casquette à visière pour ne pas être reconnus. Chez nous, c'est plutôt l'attirail du cambrioleur !

Le marché aux sorcières

Offrande a Pachamama, dite "mesa blanca", table blanche.
La population bolivienne est composée à 65 % d'indigènes. Ici ce n'est pas un gros mot, et ils n'aiment pas qu'on les appelle Indiens. Ils sont principalement Aymara, Quechua (oui, ce n'est pas qu'une marque de chez Decathlon !) et Guarani.

Et dans ces populations, il y a un mélange de croyances catholiques et de rituels indigènes. On vénère la Pachamama, la terre mère, et les éléments naturels. Et pour que la vie se passe bien, on fait des offrandes. C'est toute la raison d'être du marché aux sorcières de La Paz. Aucune sorcière en vue, je vous rassure, mais des échoppes où l'on vend tout ce qu'il faut pour apporter la chance. Ça va des amulettes aux talismans, en passant par les thés et infusions les plus divers, jusqu'aux douceurs à l'attention de Pachamama (voir photo ci-dessus) ou ........... âmes sensibles s'abstenir........ aux foetus de lamas (photo ci-dessous), censés protéger la maison si on les enterre sous la première pierre.

Et si on n'est toujours sûrs de rien, des messieurs aux chapeaux melon lisent l'avenir dans les feuilles de coca sur les trottoirs du marché.

12 avril - 12 octobre : 6 mois déja !!!

Incroyable !

Comment cela peut-il faire 6 mois que suis partie ?

J'ai l'impression d'avoir fait plein de choses mais vraiment pas d'être partie 6 mois ! Pour tout dire je vais même devoir racourcir mon programme prévisionnel faute de temps (ça fait bien 6 mois que je n'avais pas utilisé le vocable "programme prévisionnel"). Vous le croyez ça ? Je sais, je sais, personne ne va s'apitoyer sur mon sort. Mais quand même, être obligée de faire des choix, ça ne faisait pas partie du programme de départ ! Le problème, c'est que plus j'avance, moins je vais vite :
- 3 semaines au Venezuela
- 3 semaines en Colombie
- 7 semaines en Equateur
- 12 semaines au Pérou
J'avais encore prévu la Bolivie, un passage au Paraguay, le Brésil (3 mois à l'origine), un passage en Uruguay, l'Argentine et le Chili pour finir. Autant dire que ça ne va pas rentrer ! Donc le programme c'est de réduire le Brésil au minimum, peut-être seulement Rio, de squizzer le Paraguay, et de se concentrer sur la Bolivie, l'Argentine et le Chili. Qu'est-ce-que c'est compliqué de voyager !

Je me console en me disant que Christophe Colomb a découvert l'Amérique un 12 octobre et que ça a dû lui prendre plus d'1 an pour tout voir...

dimanche 11 octobre 2009

Tintin et le temple du soleil

Tiwanaku, civilisation qui a occupé les rives du lac Titicaca de 600 av. J.-C. à 1200 ap. J.-C. et à qui les Incas, encore une fois, ont piqué pas mal de choses. Aujourd'hui, il en reste un grand site non loin de La Paz, avec une grande pyramide, une porte du soleil, des statues géantes et des sculptures qui ont inspiré Hergé pour son "Tintin et le temple du soleil" censé se passer dans le monde Inca qui n'est apparu qu'après la civilisation Tiwanaku. Les spécialistes retrouveront rapidement ces références grâce aux quelques photos que voici.

Un dimanche à La Paz

Le programme de ce dimanche pour les Boliviens a été simple : cimetière + match de foot.

Ici, par tradition et probablement aussi faute de place, on a un rituel bien spécifique pour les morts. On les enterre d'abord dans une crypte, puis 10 ans plus tard on les exhume et on les incinère. C'est à ce moment là qu'ils ont droit à un petit casier dans le cimetière où sont déposées les cendres, des fleurs, mais également toutes sortes d'objets : des biscuits, des bouteilles de coca... Certains de ces casiers sont surprenants et peuvent même recréer un intérieur de maison. Et comme il n'y a plus beaucoup de place pour s'étendre à La Paz, on pose les casiers les uns sur les autres, un peu comme les appartements dans un immeuble. Alors pour accéder aux casiers les plus hauts, le cimetière fournit des échelles en bois.
Le cimetière est un endroit plutôt convivial où on se rencontre, on parle, on prie, on chante... une sortie du dimanche donc !

Et une fois cette sortie terminée, c'était Bolivie-Brésil au stade de La Paz en éliminatoires de la coupe du monde 2010. Et la Bolivie a gagné 2-1. Bon c'est pas franchement du jeu, parce que les Brésiliens étaient déjà qualifiés, la Bolivie déjà éliminée, et jouer à 3 600 m d'altitude, c'est comme jouer à domicile à 15 contre 11. Quelle équipe peut battre la Bolivie chez elle, je vous le demande ?

La Paz, ville extrême

D'abord, La Paz = La Paix. Quel joli nom !
Imaginez une ville de 800 000 habitants construite dans un canyon : le bas du canyon à 3 200 m d'altitude, le haut à 4 000 m, et les maisons s'étageant entre ces 2 limites. Les riches habitent donc en bas, là où il fait moins froid et où on se fatigue "moins". Rajoutez-y une banlieue de 700000 habitants, El Alto, construite sur le plateau surplombant ce canyon. Vous êtes à La Paz.
Tout déplacement se fait donc en montée ou en descente et est EPUISANT. Mais je me rassure en voyant que les Boliviens marchent aussi lentement que moi et soufflent aussi, malgré l'habitude. D'ailleurs l'adage local pour être en forme dit : "camino lento, come poquito, duerme solito" (marche lentement, mange peu et dors seul) et je respecte tout cela !
Contrairement aux autres villes sud-américaines, les Espagnols n'ont pas su imposer un plan en quadrillage dans cette ville ; c'est donc un bazar monstre au niveau circulation.

Et pour la petite histoire, La Paz n'est pas la capitale "officielle" de la Bolivie. Elle l'est devenue car c'est là que se trouvent les centres du commerce, de la finance, de l'industrie ainsi que le gouvernement, mais c'est Sucre qui est inscrite comme capitale du pays dans la constitution bolivienne.

samedi 10 octobre 2009

Spécial Weber : un chantier à la Paz

Toute la logique, la sécurité et l'efficacité bolivienne dans un chantier de la Paz. La Bolivie n'est pas en cause, c'est pareil au Pérou, même dans les plus beaux quartiers de Lima où les appartements se vendent 150 000 dollars minimum !

Incident de parcours

J'ai été surprise jusqu'à présent, vu le nombre de bus, minibus, taxis, bateaux, trains de toutes sortes pris sur mon parcours, de n'avoir jamais eu ni accident ni panne. Cette erreur de la logique sud-américaine a été réparée hier avec le premier bus bolivien et la première panne. Départ de Copacabana pour la Paz à 13h30. 10 minutes après le départ, dans les montagnes surplombant le lac Titicaca, un bruit. Le bus s'arrête ; les chauffeurs s'affairent, ouvrent une trappe dans l'allée centrale pour accéder au moteur et il semblerait, d'après le récit de quelques passagers bien placés et s'y connaissant un peu en mécanique, qu'il y ait eu un trou dans un élément vital du moteur. Pas de problème pour les chauffeurs qui en ont vu d'autres et réparent le trou avec une bande de caoutchouc et du scotch pour tenir tout ça, puis repartent au bout de 45 minutes. Là, petite révolte parmi les passagers touristes : Comment ? On ne rentre pas à Copacabana pour changer de bus ? Nous on ne continue pas dans ce bus jusqu'à la Paz (3 heures de route) ! On veut descendre ! Précisons que nous sommes en plein milieu de la pampa, donc si on descend, on a intérêt à avoir une solution de rechange... Et miraculeusement, un bus d'une autre compagnie arrive et nous embarque tous, moyenant 15 bolivianos et pas de remboursement de la première compagnie qui finit le trajet jusqu'à la Paz avec un bus vide ! J'ai eu de la chance, j'ai pu finir assise mais d'autres se sont tapé tout le trajet debout !
Bienvenue en Bolivie !
En photo : le bus incriminé au moment de la traversée du lac, après l'incident.

Premières impressions de Bolivie

Passer du Pérou en Bolivie par le lac Titicaca, ce n'est pas franchement changer de pays. C'est le même lac, les mêmes montagnes, les mêmes indiens, le même ciel bleu et le même soleil.
Et pourtant, quelques "petits" détails vous font comprendre que vous n'êtes plus au Pérou :
- les femmes ne portent pas les mêmes vêtements, même si elles font partie des mêmes groupes indigènes que de l'autre côté de la frontière. Ici c'est grande jupe longue plissée recouverte d'un long tablier. Le chapeau est bien entendu toujours de rigueur, mais c'est un chapeau melon.
- la monnaie, le Boliviano, divisé en centavos. 1 euro = 10 bolivianos.
- le niveau de vie et donc pour moi le niveau de dépenses. La Bolivie est le pays le plus pauvre du continent. Pour exemple, la plus grosse coupure est de 200 bolivianos, soit 20 euros, et pour l'instant je n'ai pas réussi à retirer plus de 1000 bolivianos à la fois à la machine à billets. Pas terrible, vu les commissions fixes que prennent les banques ! Mais normalement ça devrait faire quelques temps : 1 lit en dortoir = 2 euros ; 1 lit en chambre simple = 2.5 à 3.5 euros, une empanada (chausson fourré à la viande ou au poulet) = 0.20 euro. Seule l'eau reste horriblement chère : 0.30 euro la bouteille de 500 ml.
- l'apparition du Che sur les affiches, les paquets de cigarettes, les T-shirts... On en reparlera plus tard et plus longuement.
- l'apparition des fameux bus pourris : la Bolivie a la réputation d'être le pays d'Amérique du Sud où les transports sont les moins sûrs (voir message suivant).
- et nous ne sommes plus qu'à H-6 par rapport à la France.

jeudi 8 octobre 2009

Bolivie, me voici !

Copacabana, 1ère étape en Bolivie.
Après un passage de frontière tout en douceur entre le Pérou et la Bolivie, me voici sur la plage de Copacabana. Non, je n'ai rien fumé et je ne me suis pas télétransportée sur la célèbre plage de Rio de Janeiro, mais c'est à la suite d'une promesse faite à la vierge de Copacabana, qui trône dans l'immense cathédrale du village, par un marin égaré au large des côtes du Brésil, qu'une plage de Rio doit son nom à cette petite ville de Bolivie.
Sinon, à part cette gentille historiette, la ville n'a aucun intérêt et est juste un stop en route pour la Paz.

Visages du Pérou

























mercredi 7 octobre 2009

Sur mes îles

Le lac Titicaca, un nom un peu mythique, un lieu magique.
La légende dit que le soleil a envoyé son fils Manco Capac et la lune a envoyé sa fille Mama Occlo et qu'ils ont tous les deux émergés du lac Titicaca pour devenir les premiers Incas. Nous sommes donc ici au coeur du pays Inca.
Pour revenir sur terre, ce lac est gigantesque : plus de 200 km de long et 50 km de large. C'est le plus haut lac navigable du monde à presque 4 000 m. Il fait la frontière entre le Pérou et la Bolivie, d'où les bateaux des garde-côtes qui patrouillent. Et pour info je signale que la Bolivie, qui n'a aucun accès à la mer, a quand même une marine ! Le lac est parsemé d'îles où vivent 20 000 personnes, parmi lesquelles les îles Uros. C'est un ensemble de toutes petites îles flottantes, certaines ne faisant pas plus de 100 m2. Elles reposent sur un lit de terre de 4 à 5 m d'épaisseur amarré dans l'eau par des pieux, sur lequel sont posés 2 m de roseaux qui sont changés tous les 2 mois. Les habitants y vivent en communauté, de la pêche et du tourisme. C'est complètement anachronique !

dimanche 4 octobre 2009

La religion et les croyances

Nous sommes en Amérique du sud ; nous sommes dans des pays conquis par les Espagnols, nous sommes donc en terre ultra-catholique. Plus de 90 % de la population est catholique, même si les églises évangélistes commencent à se faire bien voir, tout comme les sectes. En revanche, pas de trace visible de judaïsme ou d'islam ou de boudhisme.

La religion ici, c'est tous les jours, à toutes les heures et partout. C'est presque plus un réflexe qu'une croyance. On est baigné dedans depuis tout petit ; on ne peut donc pas faire sans. Les églises ont des messes à 6h du matin, à midi et le soir, et il y a toujours du monde, de tous âges. Toutes les écoles ont des noms de Saints et défilent derrière des statues de Saints dans la rue.









Les commerçants, les transporteurs, les marchés ont tous des images saintes ou des autels miniatures dans leurs locaux. On se signe en passant devant une église.

Bref, on est cerné !

Et en plus, il y a les croyances, comme celle de protéger les maisons en les parant, sur le toit, de petites sculptures en argile représentant une église, un couple de taureaux ou une scène de vie campagnarde.

samedi 3 octobre 2009

Rio 2016 !!!!!

En voila une bonne occasion de prévoir un long voyage au Brésil d'ici 7 ans, non ?
Surtout que ça fait plus rêver que Londres 2012 !

Vous la reconnaissez ?

A Cusco, Alizé fait de la pub pour un dentiste ! Bon, c'est très certainement à l'insu de son plein gré...

Hier j'ai vu que Tom Cruise faisait de la pub pour un coiffeur !

vendredi 2 octobre 2009

Une civilisation oubliée


Wari, ça vous dit quelque chose ?

Ceux qui disent oui sont soi des ex-étudiants en civilisations pré-colombiennes (et je n'en connais aucun dans mon entourage), soit des menteurs.

Les Waris sont les parents pauvres du Pérou, ceux qui avaient un empire qui couvrait la moitié du pays, qui ont inventé l'architecture en pierre et se la sont fait piquer par les Incas, ceux qui ont mis en place un système de communication par les chemins des Andes et se le sont fait piquer par les Incas. Mais il semblerait que les Incas aient été bien meilleurs en communication...