vendredi 22 janvier 2010

Ushuaia, entre mer et montagne

Des maisons en bois, en bardeau, en pierre, en béton de toutes les couleurs, construites à la va comme je te pousse, des HLM pas très sexy, une rue commerçante "commerçante", des touristes français dans tous les coins...
Ushuaia n'est certes pas dans le palmarès des jolies villes, surtout quand on avait en tête que ce serait un joli port de pêche. C'est plutôt une grosse ville de 58 000 habitants, capitale de l'île-province de la Terre de Feu. Ici, plus que le lieu, c'est l'idée qu'on se fait du lieu qui importe. On est au bout du monde, à 200 km de Rio Grande, la "grande" ville la plus proche, à 3 000 km de Buenos Aires, à 14 000 km de Paris, à quelques heures de bateau du Cap Horn et quelques jours de l'Antarctique et la RN3, seule route qui traverse Ushuaia, s'arrête à 20 km à l'ouest, à la frontière chilienne.

On est dans un endroit à part. On est dans un endroit où on hésite entre se tourner vers la mer, en l'occurence le canal de Beagle qui permet d'éviter le Cap Horn pour passer de l'Atlantique au Pacifique, et la montagne, avec la fin de la chaîne andine.

Alors pour moi, après avoir vu la naissance des Andes au Venezuela, passé l'Equateur à Quito et le Tropique du Capricorne dans le nord de l'Argentine, il était impossible de ne pas venir jusqu'ici.

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