mardi 26 janvier 2010

La cuisine argentine en 4 leçons. Leçon 3 : les douceurs

On oublie la salade, on oublie le fromage et on passe directement au sucré. Dans le domaine il y a de quoi faire. Commençons par les basiques.

Medialuna : demi-lune = croissant. Comme chez nous, ces petites patisseries sont essentiellement consommées au petit déjeuner avec un café. Elles sont plus fines qu'en France, plus sucrées, plus margarinées. Pas d'inquiétude pour l'avenir du bon vieux croissant français.

Dulce de leche : caramel fait à base de lait. Cette version locale du caramel se mange soit nature à la cuillère au petit déjeuner ou sur une crêpe, un peu comme le Nutella d'ailleurs invisible ici, soit dans un certain nombre de desserts (voir ci-dessous). Pour apprécier, il vaut mieux aimer le caramel et le sucre !

Glace : immigration italienne aidant, les glaciers se trouvent partout à Buenos Aires. Les glaces sont excellentes et se consomment au cornet, à la coupelle, au 1/4, au 1/2 ou au kilo. Des dizaines de variétés de glaces au chocolat, au dulce de leche, aux fruits sont proposées avec des garnitures aux noix ou aux bonbons. J'ai testé, j'approuve.

Alfajor : petit gâteau-sandwich de forme ronde à 2 ou 3 étages entre lesquels on trouve la plupart du temps du dulce de leche, et recouvert de chocolat. Le Big Mac du dessert donc.
Alors là on est dans LA spécialité locale. Ça se vend à l'unité ou en boîtes ; c'est artisanal ou industriel (Milka en a une collection, c'est vous dire si le marché doit valoir la peine !) et ça se mange n'importe quand. Un peu sucré à mon goût.









En Argentine, comme dans beaucoup de pays d'Amérique du Sud, il y a des kiosques à tous les coins de rue qui vendent des boissons sucrées, des chips, des chewing gums et des sucreries ; une catastrophe diététique. Ceci explique peut-être pourquoi les Argentins seraient les plus gros consommateurs de sucreries par habitant au monde. On se demande bien comment ils éliminent tout ça, parce que ça ne se voit pas sur leurs hanches, eux !

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