Imaginez une ville de la taille de Toulouse que vous placez dans une région chaude, au bord d'un grand fleuve et à laquelle vous donnez un aéroport. Jusque là, rien de très nouveau.
Ajoutez-y des fluctuations du niveau du fleuve de 15 mètres, une route (une seule) qui va jusqu'à la prochaine ville à 115 kilomètres de là (Agen), et supprimez toutes les autres routes (idem pour Agen, il n'y a pas de raisons que les voisins aient un meilleur traitement que les autres). Vous avez le fleuve pour vous échapper, Ça suffit bien ! Comme il faut bien circuler en ville, implantez des centaines de mototaxis et quelques bus, mais pas de voitures : c'est trop compliqué à faire venir jusqu'ici.
Placez-y des maisons anciennes décrépites, parce que la ville a eu son heure de gloire pendant le boom du caoutchouc, mais c'était à la fin du XIXe. Et puis aussi un quartier très pauvre avec des maisons en bois et chaume sur pilotis, rapport aux fluctuations du fleuve.
Et puis tous les soirs, une bonne grosse averse pour rafraîchir l'atmosphère.
Vous êtes à Iquitos !
PS : pour les fans de cinéma, se reporter au film "Fitzcarraldo" de Werner Herzog, qui a été tourné à Iquitos, dans le quartier flottant de Belen.
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