J'ai déjà évoqué le fait que l'Argentine est plus proche de l'Espagne que des pays andins ; cela se confirme d'une manière tout à fait flagrante dans le rythme de vie. Ici, point de réveil à 5h30 pour aller travailler, point d'écoliers bruyants à 7h dans les rues, point de marchés attendant les clients à 8h. Ici à 8h, vous êtes quasiment seul dans les rues. Les magasins ouvrent rarement avant 10h et font une méga pause de 13h à 16h. En revanche il y a de la vie jusqu'à 22h dans les rues, voire beaucoup plus tard quand il s'agit de s'amuser : 2h du mat, c'est le début de la soirée ! On comprend donc mieux pourquoi le réveil est tardif et pourquoi il y a en fait du monde dans les rues à 6h du mat : ceux qui rentrent chez eux tout klaxon dehors ! Là par exemple, il est minuit et je suis seule dans mon dortoir. Pour moi qui suis plutôt une lève-tôt, c'est un peu compliqué. Ça pourrait se comparer au passage à l'heure d'été pour les enfants ou pour les vaches : il faut s'habituer ! Pour l'instant j'ai réussi à décaler le réveil de 6h30 à 8h et le coucher de 22h à minuit, mais il va falloir que je m'améliore si veux profiter de la vie nocturne de Buenos Aires d'ici une semaine...
Une chose en revanche que je ne comprends pas et à laquelle je n'arrive pas à m'habituer, c'est l'immobilisme absolu qui règne dans les villes argentines du samedi 14h au lundi matin. RIEN... tout est mort : cafés, restaurants, magasins... Tout le monde est chez soi. Espérons que Buenos Aires n'aura pas également cette mauvaise habitude !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire