Les années de dictature et de crise économique y sont certainement pour quelque chose : ils ont des raisons de le faire et ils en ont maintenant le droit. On a donc l'impression qu'ils rattrapent toutes ces années où ils ont dû se taire. C'est bien simple, depuis que je suis à Buenos Aires, il y a eu en moyenne une manifestation par jour, pour tout et n'importe quoi. Elles ont le plus souvent lieu dans les endroits stratégiques de la ville : sur la plaza de Mayo, devant le palais présidentiel (casa Rosada), devant le Congrès, sur les grandes avenues y compris 9 de Julio, un peu comme si on bloquait les Champs Elysées...
Au départ, ce sont les mères de la plaza de Mayo qui ont lancé le mouvement en 1977 en pleine dictature militaire. A 14 seulement ces femmes ont manifesté pour réclamer de savoir ce qu'étaient devenus leurs enfants disparus, ce à quoi le régime leur a à l'époque répondu qu'ils étaient partis à l'étranger. Depuis cette date, elles sont plus nombreuses et elles continuent de manifester sans relâche tous les jeudis à 15h30 sur la plaza de Mayo (d'où leur nom), devant la casa Rosada, vêtues de leur traditionnel foulard blanc. Elles ont été les premières à s'opposer ouvertement à la dictature militaire et ont certainement ouvert la voie aux autres protestations. Aujourd'hui, on se plaint de la situation économique, des politiciens corrompus... du grand classique !
Coucou Dominique
RépondreSupprimercet article me rappelle quelque chose...
Apparemment tu es en pleine forme !!
Bonne année 2010, et profite bien de la fin de ton voyage.
On te souhaite encore plein de belles rencontres et belles expériences!!!
a bientôt du côté de marseille