lundi 30 novembre 2009
Le naturel...
Spécial Olivier-Marc JD
dimanche 29 novembre 2009
Elle est pas belle ma police ?
Salta : rose, rouge, vert, jaune
samedi 28 novembre 2009
Argentine, 1eres impressions
vendredi 27 novembre 2009
Qu'est-ce-que tu as préféré ?
Néanmoins, pour essayer de donner un embryon de réponse globale, j'ai repris mon petit stylo et ai mis en place un système ultra-perfectionné d'évaluation de chaque pays traversé. Les items évalués sont donc :
- beauté des paysages
- beauté et intérêt des villes
- intérêt des sites archéologiques
- sympathie de la population
- fort ancrage culturel et traditionnel
Je ne suis pas allée, comme les puristes, jusqu'à mettre un poids à tous ces éléments (je rappelle que je ne suis plus au boulot et que les "score cards" ne sont pas d'actualité cette année) mais j'ai noté chaque pays sur ces items, et le résultat est donc......
1/ Pérou d'assez loin
2/ Bolivie
3/ Colombie et Equateur à égalité
5/ Venezuela bien à la traîne
Je referai un point tout à fait inutile de ce genre d'ici 3 mois en ajoutant le Chili et l'Argentine. Ça sert aussi à ça les années sabbatiques : faire des choses qui ne servent à rien !
jeudi 26 novembre 2009
San Pedro de Atacama
Le désert, le salar, les lagunes, les geysers, les étoiles... voici la nature autour de San Pedro, ce petit village de 5000 âmes perdu au milieu de......... RIEN !! Quelques rues entourées de petites maisons en adobe, une jolie église toute blanche, une placette ombragée, et la vie s'écoule tranquille malgré les dizaines de touristes qui déambulent.
Autour d'ici c'est le désert. Il pleut en moyenne 5 jours par an, de 2 à 4 h chaque fois. Et ces 2 dernières années il a plu 1/2 h par an ! Mais ce n'est pas complètement sec pour autant. On trouve des oasis abreuvées par l'eau des montagnes où poussent figuiers, poiriers et raisin ; on trouve des lagunes aux eaux d'un bleu incroyable ; on trouve des geysers qui lancent leurs fumées à 80 degrés dans l'air ; on trouve un salar et on trouve un centre d'astronomie animé par un Français où on peut observer les étoiles et les planètes.
Il y a un peu de tout à San pedro.
samedi 21 novembre 2009
A l'heure chilienne
Actuellement, quand il est 9h du matin au Chili, il est 8h en Bolivie et 13h en France. Maintenant prenez une carte, regardez où se trouve le Chili par rapport à la Bolivie et vous verrez que c'est complètement ubuesque : le pays est à l'ouest de la Bolivie mais compte une heure de plus !!
L'explication est toute simple, mais en même temps idiote : à la base, Bolivie et Chili sont dans le même fuseau horaire à H-6 de la France. Sauf que la Bolivie ne fait pas de changements d'horaires et le Chili en fait 2, comme en France me direz-vous. Et non, parce que nous sommes dans l'hémisphère sud, que les saisons sont inversées et que le changement d'heure aussi. Donc en octobre, quand nous reculons nos montres d'une heure, les Chiliens, eux avancent d'une heure. On se retrouve donc avec 4 h d'écart seulement avec la France pendant nos 6 mois d'hiver, et 6 h pendant notre été, et 5 h entre les 2 puisqu'en plus on ne fait pas les changements aux mêmes dates.
Et là je suis en train de me dire subitement que j'ai un avion de retour depuis Santiago début avril 2010, donc plus ou moins au moment des changements d'horaires et qu'il va falloir que je sois hyper attentive si je ne veux pas le rater... quoique...
vendredi 20 novembre 2009
Bienvenue au Chili
mardi 17 novembre 2009
La douche électrique
La chute des héros ?
Trouvée à Santa Cruz, une affiche qui assimile la présidence d'Evo à un diktat communiste :
Traduction d'un texte "éloquent" :
lundi 16 novembre 2009
Luxe total
Bon, d'un autre côté, avec le Chili et son train de vie presqu'européen, ça devrait m'habituer à ce qui se profile à l'horizon pour les semaines qui viennent et me faire revenir tout doucement à la réalité du marché.
dimanche 15 novembre 2009
Il ya de l'eau dans les rivières
Cap sur le nord du Chili dans 3 jours.
samedi 14 novembre 2009
vendredi 13 novembre 2009
Il y a des jours comme ça...
Vite, trouver un hôtel, prendre une douche froide et dormir enfin. 1er hôtel du Lonely, fermé. 2e et 3e hôtels trouvés à côté, hors de prix. 4e plein, 5e trop cher, 6e et 7e pleins ??? Il y a une "délégation" me dit-on. Effectivement, un car de journalistes boliviens fait le même circuit que moi, je les ai croisés 2 fois hier, et occupent les hôtels du village. Finalement le 8e hôtel a une chambre à un prix acceptable mais dans le style miteux : murs sales, oreillers crasseux, sable dans les draps, corbeille pleine, salle de bains sale. Visiblement, le ménage n'est pas passé. Douche froide ; j'essaie de toucher le moins possible le sol et les murs, et je dors quelques heures.
Mais j'avais oublié : aujourd'hui on est vendredi 13 !!
jeudi 12 novembre 2009
Missions : le tour du monde en 4 jours
Ils établirent un véritable échange commercial entre les Chiquitanos (coton, miel, textile) et les populations de l'Altiplano (argent, produits d'importation). Malheureusement, au milieu du XVIIIe, les Espagnols, qui ne s'étaient pas beaucoup inquiétés de ces territoires lointains, comprirent qu'ils y perdaient des richesses, du pouvoir et des esclaves potentiels. Ils expulsèrent les Jésuites.
mercredi 11 novembre 2009
Musiques
mardi 10 novembre 2009
Ernesto Guevara de la Serna
Revenons un peu en arrière.
14 juin 1928, naissance d'Ernesto Guevara à Rosario, Argentine. Après ses études il part pour son voyage à moto à travers l'Amérique Latine, ce qui va former sa conscience politique et l'inciter à la lutte armée. Après être passé par le Guatemala, il s'engage auprès de Fidel Castro pour renverser le dictateur Batista à Cuba. Un petit tour par l'Afrique avant de s'installer en Bolivie, dans la région de Samaipata où je me trouve aujourd'hui et où il ne trouve que méfiance de la part des locaux, opposition du Parti Communiste local et résistance de l'armée. Il est capturé le 8 octobre 1967 par l'armée à Higuera, à 80 km d'ici et exécuté dans une salle de classe. Pour finir son corps est exposé à l'hôpital de Vallegrande, un village proche, ses mains coupées pour éviter l'identification et emportées à Cuba par un journaliste bolivien où elles se trouvent toujours. Et après avoir passé 30 ans sous la piste d'atterrissage de l'aéroport de Vallegrande, son corps a été exhumé et enterré officiellement à Cuba en 1997. Triste fin.
Ici les vrais fans du Che refont la route de ses derniers jours et les Boliviens font référence à lui, comme pour se faire pardonner d'être le pays où il a trouvé la mort.
Sur le Che :
"Diario de una motocicleta / Carnets de voyage ", film de Walter Sales, 2004
"Che, l'Argentin", film de Steven Soderbergh, 2008
"Che, la guerilla", film de Steven Soderbergh, 2008
"Journal de Bolivie", décrit par le Che durant les derniers mois de sa vie
lundi 9 novembre 2009
Mon hit parade
Je résume en 10 merveilles naturelles, 10 sites ou villes et 10 moments mes "highlights" de ce voyage.
La rubrique évoluera bien-sûr avec le temps. A surveiller donc.
dimanche 8 novembre 2009
Le vin bolivien
Pour les autres, faites le test suivant : entrez chez votre caviste préféré et demandez-lui s'il a du Kohlberg, du Campos de Solana, du La Concepción ou du Casa Vieja. Normalement il devrait prendre un air perplexe et faire semblant de réfléchir 20 secondes pour ne pas perdre la face. S'il vous dit qu'il connait mais n'en a pas, soit c'est un bluffeur, soit il a fait un voyage en Bolivie.
Tous les vins boliviens sont produits dans la région de Tarija, dans le sud du pays, tout près de la frontière argentine. C'est déjà une bonne référence. Les vignes poussent à 2 000 m d'altitude, en zone tropicale, ce qui semble accélérer la maturation du raisin. On y retrouve des cépages bien connus, Syrah, Cabernet-Sauvignon...
J'étais sceptique au départ mais il y a effectivement de très bons vins ici. Si vous avez le choix, tentez le Kohlberg, blanc ou rouge. C'est un des meilleurs. Et pour vous donner un point de comparaisonm, le blanc se rapproche d'un Gewürtztraminer en plus sec et le rouge d'un honnête Bourgogne.
samedi 7 novembre 2009
Qui suis-je ? D'où viens-je ?
Il y a néanmoins ceux qui veulent bien faire et vous demandent votre passeport pour être bien sûrs de bien écrire votre nom. L'intention est fort louable. Cependant, leur zèle est vite calmé quand ils voient mon vieux passeport français à la verticale (à la française pour les spécialistes) alors qu'ils ont l'habitude des passeports qui se lisent à l'horizontale (à l'italienne). Ils feuillètent donc les pages, et la première page à l'italienne sur laquelle ils tombent est ... un visa russe. Je vous dis pas l'angoisse pour déchiffrer mon nom sur un visa russe. Je les redirige donc gentiment vers les pages du début où figurent mes coordonnées, mais là problème, les intitulés sont en français et en anglais seulement. Donc, qu'est-ce qui est le nom ? Qu'est-ce qui est le prénom ? Ça donne au choix :
Pascale Dominique
Dominica Pascale (pour ceux qui n'auraient pas saisi, "Pascale" est mon second prénom)
Misagaro Dominique (Arrgh... on y était presque !)
Misiharo (Ah, le doigt a glissé sur le clavier)
et, palme d'or et roulement de tambour :
Etats Pittsburgh (c'est joli comme prénom "Etats", non ?)
Bon, après quelques semaines de dérives artistiques, j'ai appris à épeler correctement mon nom en espagnol ou à l'écrire carrément moi-même, mais je pense très fort aux "Brandenberger", "Charrondière" et autres "Moutoussamy" de mon entourage qui auraient un certain mal ici. Finalement la France c'est bien pour les vacacnces, non ?
Bon alors, une fois la question du nom réglée vient de celle de la nationalité. Alors évidement, je n'ai pas le profil de la parfaite gringa (vous vous rappelez la tête qu'avait le "Gringo" dans la pub pour le café ?). Mais on m'a quand même prise pour une Venezuelienne, une Colombienne, une Cubaine, une Bolivienne (on m'a même fait payé le tarif réservé aux locaux dans un musée) et ces dernières semaines, depuis le Pérou et à mesure que je descends vers le sud, c'est toujours la même chose qui revient : je suis brésilienne. Au début je n'ai trop rien dit ; je trouvais ça assez flatteur vu la bonne image des Brésiliennes auprès de la gent masculine. Mais quand j'ai demandé pourquoi ils croyaient que j'étais brésilienne ? Parce que vous êtes grande ! Que d'espoirs déçus !
vendredi 6 novembre 2009
Ô temps, suspends ton vol
jeudi 5 novembre 2009
Un air de Provence
D'abord on passe de 4 060 m à 2 790 m d'altitude, donc un climat plus doux, plus de pluie, plus de verdure. Sur la route, j'ai eu un moment de doute ; j'ai cru me retrouver en Provence : petits arbustes verts entre garrigue et maquis, cultures de légumes, vaches, disparition des lamas, petites maisons aux toits de tuiles, peintes sur les 4 côtés (et oui, ici, les maisons sont habituellement peintes côté façade sur rue et restent en brut, briques, sur les 3 autres côtés).
Bref, je me suis sentie en provence pendant une petite heure.
Potosí, beauté sur terre
mercredi 4 novembre 2009
L'enfer sous terre
En 1544, Diego Huallpa, un Inca local parti dans la montagne à la recherche d'un lama égaré, alluma un feu au pied d'une montagne appelée Potojsi pour se réchauffer. Sous l'effet de la chaleur, le sol se mit à fondre et un liquide brillant en émergea, faisant comprendre immédiatement à l'intéressé l'intérêt de sa découverte. Les Espagnols ne tardèrent pas à se l'approprier et fondèrent la ville de Potosí en 1545, au pied du Cerro Rico (Mont Riche), la fameuse montagne. Pour exploiter tous les minerais qui s'y trouvaient et en particulier l'argent, ils firent appel à l'esclavage indien et africain. Tous devaient travailler 12 heures par jour et rester sous terre 4 mois sans sortir, y travaillant, y dormant, y mangeant. On estime qu'en 3 siècles d'exploitation 8 millions de personnes périrent dans les mines. En parallèle, il est dit que la quantité d'argent extraite de cette mine aurait permis de construire un pont de Potosí à l'Espagne. L'histoire de Potosí est donc entièrement liée à cette ressource et pendant les années d'opulence, la ville fut l'une des plus peuplées (200 000 habitants) et des plus riches d'Amérique, preuve en sont ses magnifiques bâtiments coloniaux.
Le problème est que les minerais ne sont pas inépuisables et que leurs cours fluctuent. A partir du XIXe siècle, les filons ont commencé à s'épuiser et le cours de l'argent a fortement chuté. Et quand il y avait encore 20 000 mineurs il y a 5 ans, il n'en reste plus que 5 000 aujourd'hui.
Aujourd'hui, donc, j'ai visité une des mines de Potosí.
lundi 2 novembre 2009
2 novembre, jour des morts, pays mort
Arrivée à Potosi, dans les hauts plateaux du centre du pays. Petit tour d'acclimatation dans la ville, histoire de se faire à l'altitude : une ville à 4 060 m, ça essoufle !