dimanche 27 septembre 2009

Autour de Huancayo, chaque petit village a sa spécialité artisanale :

- à Cochas Chico et Cochas Grande, les calebasses gravées
- à Hualhuas, le textile
- à San Jeronimo, les bijoux en argent

Les artisans vous font entrer dans leurs ateliers, chez eux donc, et vous font une démonstration de leurs talents, et parfois vous pouvez même vous essayer à créer une oeuvre. Mes compagnes de visite, Lena la Suisse et Bettina l'autrichienne ont voulu tenter la gravure sur calebasse. Le résultat était ...... à parfaire !

Et maintenant, le train !


Lima-Huancayo, 330 km, 12 heures de train.

L'ère du TGV n'est pas encore arrivée, et même les chiens de berger arrivent à dépasser le train en courant, mais qu'est ce que c'est beau de monter dans les Andes en train et de passer à 4 781 m, avec quelques traces de neige sur les sommets.

Le train comporte un wagon pour pauvres (le mien donc), 3 wagons pour riches (sièges confortables, inclinables...) et un wagon bar à l'ancienne, tout de zinc revêtu, avec plateforme ouverte sur l'extérieur. Les paysages sont sublimes.

mercredi 23 septembre 2009

On the road again

Ça y est, le médecin m'a libérée. Je peux donc quitter Lima pour repartir dans la pampa et me diriger doucement vers la Bolivie.

Enfin une bonne cuisine !

Je n'ai pas été tendre avec la cuisine des 3 pays précédement traversés, mais je dois reconnaître qu'on fait de vrais progrès au Pérou. Même si les crudités et les légumes ne sont visibles que dans les marchés et jamais dans les assiettes et si les desserts sont quasi inexistants, je dois reconnaître que le Pérou nous apporte une brassée de saveurs fort sympathiques. Dans le désordre, vous pourrez essayer lors de votre prochain voyage :

- le cuy (le cochon d'inde) grillé, en sauce...
- l'alpaga sous toutes ses formes
- le lama séché
- les brochettes de pattes de poulet
- les rocotos : des poivrons farcis, mais beaucoup plus piquants que les nôtres
- les papas rellenas : pommes de terre farcies
- les empanadas : sortes de beignets farcis (de poulet, boeuf, légumes...) et cuits au four
- et un mélange extrêmement équilibré de riz et de pommes de terre qui accompagne à peu près tous les plats.
Et pour arroser tout cela, je vous recommande 3 boissons :
- l'Inka cola, une merveille de boisson locale (qui appartient quand même à Coca Cola) d'un jaune fluorescent fort peu chimique et au goût parfaitement copié sur les Malabars de votre enfance
- la chicha, boisson traditionnelle des Andes : du maïs jaune ou noir fermenté
- ou bien la boisson nationale (même si les Chiliens vous diront qu'elle vient de chez eux) : le pisco. C'est un alcool de raisin blanc qui fonctionne très bien en cocktail, le Pisco Sour, croyez-en des voyageurs qui sont venus me rejoindre il y a peu et qui en ont consommé environ un par jour ! Ils se reconnaîtront !

La corruption ? Quelle corruption ?

Hier j'ai eu une discussion très intéressante avec mon prof d'espagnol sur la corruption. Si, si on parle de sujets extrêmement sérieux. On a fait "la séparation des pouvoirs entre l'église et le gouvernement", "la cuisine péruvienne", "les croyances en France et au Pérou", "l'écologie"...
Jusqu'à présent, le Venezuela était le numéro 1 toutes catégories de la corruption dans les pays que j'ai traversés. Là-bas, elle se voit au grand jour et elle touche à peu près tous les individus dans l'armée et la police.
Au Pérou, le pays me semblait plutôt exempt de cette vermine, mais il semblerait que la police ait la manie d'emm...der les automobilistes qui s'en dépêtrent en donnant quelques sols. Je demande alors naïvement pourquoi la population ne se plaint pas. Et il me répond que quand on veut s'amuser et boire le soir, c'est plus facile de donner un "pourboire" à un policier que de se retrouver au poste à payer une amende "légale". En clair, entre la corruption et l'alcoolisme, les Péruviens ont choisi !

C'est le printemps !

Hier 22 septembre à 16h, le printemps a été officiellement déclaré ici au Pérou. Oui, je sais, c'est bizarre, mais le printemps arrive à une certaine heure ici au Pérou !
Et étrangement, aujourd'hui, il a fait beau et chaud. Comme quoi, il suffit d'attendre le bon jour...
Et pour vous, comment ça se passe l'automne ? Non, je ne me moque pas... Quoique...

mardi 15 septembre 2009

Un miracle

Hier, à Lima, Pérou, un miracle s'est produit.
Il a fait chaud, il y a eu du soleil, le ciel était bleu et sans nuage. Cela a eu lieu de 12h00 à 16h00 et les observateurs étonnés ont dû chausser leurs lunettes de soleil et endosser leurs T-shirts à manches courtes. Conséquence de cette conjonction d'événements : on a pu voir des étoiles hier soir dans le ciel de Lima.
Heureusement, le phénomène n'a pas duré et tout est revenu à la normale aujourd'hui : crachin, nuages bas et vue bouchée.

dimanche 13 septembre 2009

Dimanche au Pérou

Dimanche est aussi calme que samedi est agité.
On ne peut même pas dire que c'est le jour de la messe vu que les Péruviens y vont tous les jours.
Mais comme en Equateur, c'est le jour du volleyball (féminin). Même si l'équipe nationale s'est fait laminer hier par le Brésil, ils sont tous fous de volley. Il faut dire que leur équipe de foot masculine ne leur laisse pas beaucoup d'espoir pour le Mondial 2010...

samedi 12 septembre 2009

Samedi à Lima

C'est LE jour de grande effervescence !
L'effervescense commence tard car le vendredi soir est soir de sortie ici. On va au restaurant, on voit ses amis, on va boire un verre, on va danser... jusqu'à 3h du mat, heure décrétée par les autorités pour fermer les bars et boîtes. Alors le samedi matin, les rues s'animent plutôt vers 11h00. Mais quand elles s'animent... Des bus et des taxis dans tous les sens qui se font des queues de poisson pour se piquer des clients, des vendeurs ambulants partout, des chanteurs et des musiciens de rue, des gamins qui profitent du week-end pour gagner un peu d'argent... C'est la cohue !

Où sont les jupes ?

Dans ma vision pré-existante de l'Amérique du Sud il y avait entre autres la salsa dansée par des filles en petites jupes virevoltantes. Le probème, c'est qu'ici, il n'y a absolument aucune fille qui porte des jupes ou des robes. J'ai fait une rapide enquête dans la rue en comptabilisant le nombre de jupes et robes que je croisais. Sur 100 êtres de sexe féminin, 2 jupes (portées par des indiennes en costume traditionnel, est-ce que ça compte vraiment ?)et 1 robe !!!! Comment est-ce possible dans ce continent dont les représentantes donnent, vu de l'extérieur, l'image de la féminité incarnée ?

12 septembre 2009

5 mois déjà !
7 mois encore...

vendredi 11 septembre 2009

La garua

Vous qui allez entrer très prochainement dans cette magnifique saison qu'est l'automne avec son cortège de feuilles mortes, de pluie et de ciel bas, ayez une amicale pensée pour les 8 millions de Limeños (habitants de Lima) qui vivent 6 mois de l'année sous la Garua.
La Garua, littéralement "bruine", c'est un peu comme vivre dans le climat londonien : ciel bas et gris de mai à octobre, une sorte de crachin breton qui vous tombe dessus, mais heureusement il ne fait pas trop froid. On voit un coin de ciel bleu une après-midi par semaine et du soleil une fois par mois. Mais malgré cela ils semblent garder le moral. Quelle prouesse !!

jeudi 10 septembre 2009

Trapped in Lima

Petit arrêt obligatoire pour reposer la mécanique.
Rien de grave, mais infection cutannée, médecin, antibiotiques pour une semaine...
De quoi continuer les cours d'espagnol et faire quelques visites de plus. Heureusement que ça se passe dans la capitale ; j'aurais pu rester coincée à Huancayo (pour les non-initiés, ç'est l'équivalent de Clermont-Ferrand !).

PS : ce message n'a aucun lien avec le précédent (a priori) ; j'espère que les bises ne sont pas porteuses de maladies infectieuses...??????

samedi 5 septembre 2009

Beso o abrazo ?

Les codes relationnels sont tellement liés aux cultures de chaque pays que parfois vous êtes quelque peu surpris par le comportement de vos interlocuteurs.
Ici, la façon de dire "bonjour" et "au revoir" est liée à la région où vous vous trouvez et à l'appartenance de votre interlocuteur à telle ou telle communauté. Les indiens, par exemple, se serrent la main du bout des doigts : pas d'acolade (abrazo) et seulement une petite bise (beso), une seule, pour les femmes. Dans les villes comme Lima, le contact est TRES facile !! En clair, les hommes se serrent la main entre eux ou se font une acolade, mais dans tous les autres cas, vous oubliez tout de suite la poignée de main et vous faites une bise. Et ça marche aussi avec les gens que vous ne connaissez que depuis 3 minutes ou que vous rencontrez dans la rue...
J'ai donc eu droit à la bise de la part d'un employé de musée en Equateur, de mon prof d'espagnol, du portier d'un club de salsa à Lima...
Mais bon, on ne veut pas être désagréable vis à vis de nos hôtes, alors on fait comme eux...

jeudi 3 septembre 2009

Appel à la population !

Super offre promotionnelle : Réveillon du Nouvel An à Buenos Aires !
La rentrée est là, les magasins vont commencer à installer les décorations de Noël et la grisaille va arriver en 2 temps 3 mouvements. Alors, si vous voulez garder votre bonne humeur et votre bronzage estival jusqu'à la fin de l'année, n'hésitez plus : c'est Buenos Aires qu'il vous faut !
De l'avis de tous les voyageurs c'est une des villes les plus sympathiques du continent sud-américain ; en fin d'année c'est l'été austral, donc une température de 20 à 25 degrés, pas de pluie et pas de grisaille. En plus la musique coule à flôts, la mer n'est pas loin et les sud-américains savent faire la fête.
Les inscriptions commencent tout de suite...

mercredi 2 septembre 2009

Lima is back

Retour à Lima après 2 semaines de pérégrination dans le sud sec, chaud et touristique avec mes 2 acolytes de voyage Diego et Yves. Ici, il fait plus frais, plus humide, mais on est aussi beaucoup plus tranquille dans cette grande ville de 8 millions d'habitants en bord de mer. Dommage que la mer soit impraticable à d'autres qu'aux surfeurs ! La saison touristique s'éloigne peu à peu, enfin ! Ah ces touristes !
J'ai décidé de prendre des cours d'espagnol pour m'améliorer un peu. C'est donc 3 heures par jour avec un prof particulier et qu'est ce que ça demande de concentration... Pour celles qui se rappellent, les cours avec le petit Lopez étaient plus fun...